Au sortir de la 1ère édition du Salon international de l’industrie du Mali (SIM), tenue du 19 au 21 avril 2018, au Parc des expositions de Bamako, les organisateurs ont exprimé leur satisfaction quant à la signature de plusieurs conventions et de protocoles relatifs à des projets industriels.
Cet événement majeur, de portée internationale, vise la valorisation de l’immense potentiel de l’industrie malienne. Trois jours durant, ce salon a enregistré beaucoup de rencontres professionnelles et commerciales. Les stands érigés, conçus comme des lieux d’exposition, ont permis de faire des échanges, de partager des expériences et de procéder à la signature de conventions et partenariat.
Les initiateurs du Salon international de l’industrie du Mali s’essayent à un exercice d’auto-évaluation. Le coup d’essai s’est transformé en un coup de maître. C’est le moins que l’on puisse dire. La première édition du Salon international de l’industrie du Mali a déjoué les pronostics les plus optimistes en réussissant pour une première fois à Bamako, à rassembler les industriels maliens,ceux de la sous région et d’ailleurs.
Cela s’observe à travers les premières retombées à hauteur de 20 conventions relatives à des projets industriels. Lesquelles ont été déjà signées entre industriels maliens d’une part ; et d’autre part entre ceux de la sous-région et d’ailleurs.
La signature de ces conventions montre combien le SIM offre des opportunités d’affaires et d’investissements et sur les voies et moyens de promouvoir le potentiel économique du Mali.
Le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a salué la qualité des résultats obtenus. Pour lui, l’objectif c’est de réussir l’industrialisation du Mali en assurant l’accès entre autres à l’agriculture et à l’industrie. C’est en ce sens qu’il faut produire plus de matières premières tout en développant les industries de transformation de nos produits locaux.
Aussi, des opportunités d’investissements ont été annoncées à l’issue du Salon. Selon le ministre du Développement industriel, certains établissements bancaires ont manifesté leur intérêt pour financer les porteurs de projets agro-industriel.
Mahamane Maïga
Lejecom