L’affaire fait grincer des dents. Les étudiants en question seraient recrutés pour interpréter du turc à l’anglais ou des langues locales au turc. Le seul hic est que cela peut créer un incident diplomatique entre le Mali et la Turquie quand on connaît la phobie du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, pour tout ce qui pourrait être proche ou presque de Fethullah Gülen.
Cet opposant du «Numéro Un» turc a été accusé de fomenter un coup d’Etat contre le président Erdogan le 15 Juillet 2016. Ce qui a entrainé une véritable purge au sein de l’armée et de l’élite turques. Aujourd’hui, les entreprises turques évitent tout contact avec des supposés partisans ou anciens disciples de Fethullah Gülen.
Au Mali, la conséquence immédiate a été le changement de nom de Collège horizon devenu Ecole turco-malienne dirigée désormais par la Fondation Maarif de Turquie. En effet, l’école qui était sous la coupole de Fethullah Gülen n’était plus reconnue par les autorités turques. D’où son passage sous le joug du pouvoir d’Ankara.
Si le ministre du Développement Industriel ne fait rien pour tirer cette affaire au clair, elle risquerait de jeter un coup de froid sur les relations entre Ankara et Bamako.
H.C.
Le Matin
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