« Avec l’Office du Niger, le Mali dispose d’une zone qui lui garantit une certaine production malgré les aléas de la pluviométrie »
Le constat est une vérité de Lapalissade rappelée par le Directeur de l’Appui au Monde rural, Bamoye Keita face à la presse venue s’enquérir des activités menées à l’Office du Niger. C’était au Salon international de l’Agriculture (SIA) de Paris, édition 2019 qui a lieu à Porte de Versailles depuis le 23 février et cela jusqu’au 3 mars 2019. Selon M. Keita, « l’Office du Niger est une zone de production par excellence du riz et des spéculations maraichères (échalote, oignon violet de Galmi, tomate, ail, pomme de terre, choux, poivron, aubergine, etc…). Avec l’Office du Niger, le Mali dispose d’une zone qui lui garantit une certaine production malgré les aléas de la pluviométrie. En effet, le barrage de Markala permet de retenir et de dériver l’eau vers les rizières pour que les exploitants agricoles puissent produire et garantir ainsi la sécurité alimentaire.
A l’Office du Niger, nous sommes à même de rassurer l’opinion nationale et internationale de l’existence d’un potentiel agricole en terre et en eau pour un développement intégré. Aussi, les investisseurs peuvent bénéficier des facilités et des garanties juridiques. Nous avons plusieurs modes d’attribution de la terre selon le niveau d’investissement : le bail emphytéotique de 50 ans, le bail ordinaire de 30 ans, le Contrat d’Exploitation annuel et le Permis d’Exploitation agricole. Les domaines d’investissements, divers et variés, sont entre autres l’agriculture, l’agro-industrie, l’agro pastoral, l’agroforesterie, les services agricoles, l’équipement agricole, l’aquaculture…
L’Office du Niger, en plus du riz qu’est la culture principale, est également une zone d’élevage, de pisciculture. Nous œuvrons pour la promotion de l’emploi des jeunes, tout en luttant contre la pauvreté. Nous lançons un appel à tous pour venir investir en zone Office du Niger. Nous invitons la jeunesse à se tourner vers l’investissement en zone Office du Niger à travers la riziculture, l’élevage, la pisciculture en cage flottante, les activités post-récolte…Nous sommes conscients de la faiblesse du rythme des aménagements qui ne permet pas de satisfaire toutes les demandes. Nous sommes toutefois engagés à tout mettre en œuvre pour favoriser l’installation des jeunes et réduire les départs vers l’exode. Nous demandons aux autorités et aux partenaires techniques et financiers d’accompagner l’Office du Niger pour réaliser des centres de conditionnement, de conservation et de transformation des produits maraichers pour créer plus de valeur ajoutée. L’Office du Niger est un instrument pour la souveraineté alimentaire, un pôle d’opportunités économiques ».
Source : CCOM/ON Depuis Paris
Source: Mali Tribune