“Rester au Mali, ou rapatrier les troupes allemandes ? ” Ce casse-tête est l’un des gros dossiers du gouvernement du chancelier Olaf Scholz, rapporte le Spiegel. L’engagement de la Bundeswehr au Mali est “sa plus grande mission à l’étranger depuis son retrait d’Afghanistan”. Et, depuis début avril, le sujet occupe le devant de la scène politique berlinoise. “La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, s’est montrée sceptique quant à la poursuite des missions au Mali”, assure la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Quelques jours plus tard, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock exprimait elle aussi des doutes.
Alors, “Berlin va-t-il emboîter le pas à Paris ? ” interroge le quotidien burkinabé Le Pays, qui rappelle que l’Allemagne compte 1 170 et 328 soldats, respectivement au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et de l’EUTM, la mission de formation de l’Union européenne au Mali. Car, rappelle le quotidien burkinabé, Barkhane et la task force européenne Takuba “ont plié bagage”. Plus encore, le 11 avril dernier, l’Union européenne a décidé “d’arrêter” ses missions de formation et d’entraînement de l’armée et de la garde nationale dans le pays.
Ajouter à cela les conditions de travail “devenues difficiles pour la Minusma”, termes feutrés pour désigner le climat d’insécurité qui règne au Mali, mais surtout la défiance montrée par les autorités envers toute ingérence européenne. “Peut-on imaginer les Allemands rester au Mali selon un schéma contesté par les autorités maliennes ? Berli…….Lire la suite sur courrierinternational.com