REPORTAGE – Vingt-cinq ans après le génocide, la petite économie enclavée se démarque par sa vitalité. À marche forcée, le président Kagame développe l’industrie locale.
Envoyée spéciale à Kigali
Selon les sensibilités, certains y voient le «Singapour d’Afrique», d’autres une «petite Suisse». Le Rwanda et son petit territoire enclavé font exception dans ce vaste continent, le plus pauvre de la planète. Kigali impressionne par son niveau de développement et de propreté: des rues ordonnées bordées de trottoirs, des espaces verts parfaitement entretenus, pas un seul papier par terre, de grands hôtels et immeubles de bureaux récents, signes de sa vitalité. On s’y balade le soir sans problème, la ville est l’une des plus sûres au monde.
De quoi rivaliser avec les capitales européennes et rien à voir avec le chaos et la violence sociale des grandes métropoles africaines comme Lagos ou Johannesburg. Ici, pas de bidonville. Les quartiers pauvres sont dotés des équipements de base. Une fois par mois, le samedi matin, les Rwandais sont invités à se retrouver pour des travaux d’intérêt général. Vingt-cinq ans après le …Lire la suite sur figaro.fr