En début de semaine, l’information a circulé, selon laquelle le général Diagné wati Amadou haya Sanogo serait en voie d’être transféré à la Cour pénale internationale (Cpi). Une rumeur en fait, parce que l’information n’aurait aucun fondement, selon des magistrats et avocats proches du dossier que nous avons interrogés. Selon eux, il ne pourrait y avoir de superposition de juridictions. En d’autres termes, depuis que le Mali s’est engagé à juger cette affaire, la Cpi ne peut aucunement s’autosaisir et entraver de ce fait le cours de la justice malienne. C’est seulement en cas de défaillance de la justice nationale que la Cpi pourrait intervenir ou si c’est une demande expresse des autorités maliennes qui estiment que les conditions ne sont pas réunies pour tenir ce jugement sur place. Ce qui n’est pas le cas. Une source proche de l’Amdh nous signale que selon cette organisation de défense des droits de l’homme, juger Sanogo au pays est le choix idéal puisque cela permettra à notre justice de persuader de son indépendance et de son expertise. En plus, cela soulagerait les victimes qui pourraient suivre le procès et se rendre compte des efforts qui sont entrepris dans le sens de leur rendre justice.
Source: sphynx