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Route Yanfolila-Kalana à la frontière guinéenne : MME TRAORé SEYNABOU DIOP DEMANDE D’ACCÉLÉRER LES TRAVAUX

Notre gouvernement accorde une attention particulière à l’aménagement et au développement des infrastructures de transport en vue d’assurer le désenclavement intérieur et extérieur du pays, ainsi que la modernisation des infrastructures urbaines. Une volonté qui se traduit par la promotion d’une croissance accélérée, durable et favorable aux pauvres, mais aussi créatrice d’emplois et d’activités génératrices de retenus.

C’est dans ce cadre que Mme la ministre des Infrastructures et de l’Equipement s’est rendue la semaine dernière dans la Région de Sikasso afin de s’enquérir de l’état d’avancement de certains projets routiers prioritaires.
Accompagnée du staff technique de son département Mme Traoré Seynabou Diop a visité le chantier des travaux de construction et de bitumage de la route Yanfolila-Kalana-frontière Guinéenne. A l’entrée de la capitale du Wassoulou (Yanfolila), la délégation ministérielle a été accueillie par les autorités de la ville, avec à leur tête Tahirou Konté, préfet de Yanfolila. Avant d’entamer la visite du chantier, Mme Traoré Seynabou a rendu une visite de courtoisie à la notabilité de la ville comme le veut notre tradition. Par la suite, la mission a mis le cap sur le site de stockage des matériaux de construction de la route situé à environ 3 km de la ville. Ici le visiteur du jour et son équipe technique, guidés par Alhanafi Touré, ont pu constater que tout est fin près ou presque. La mission a aussi visité la zone de la carrière où sont produits certains matériaux (graviers) de construction de la route. Avant d’emprunter le trajet Yanfolila-Kalana, Mme la ministre s’est rendue à la base vie des ouvriers du chantier, logés de neuf.
Sur la route de Kalana, le chef du département en charge des infrastructures et de l’équipement a visité le pont en construction d’une longueur de 60 m qui doit être construit dans le cadre de ce projet. A titre de rappel, les travaux de la route sur une longueur de 52 km, ont débuté en novembre 2017 et la fin est prévue pour décembre 2018. Le coût du financement est d’environ 19 milliards entièrement financés sur le budget national, pour un délai d’exécution de 15 mois, hors saison des pluies. En effet, cette route fait partie des projets prioritaires du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita qui a jugé nécessaire de mettre les infrastructures routières au niveau international. Ainsi le projet vise à établir une liaison routière pérenne entre le Mali, la Guinée et même la Côte d’Ivoire. Cela permettra de réduire la pauvreté par l’acheminement des produits agricoles des populations riveraines vers les centres urbains. Autre objectif de ce projet est de réduire le délai et le coût des transports, les accidents de route et d’assurer la sécurité routière. Il contribue aussi à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines et du bien-être des citoyens. Ce projet est de ce fait, un moyen pour lutter contre la pauvreté, par le désenclavement des communautés rurales et leur accè aux centres de consommation.
La situation comparative des réalisations et des prévisions à ce jour affiche un taux de réalisation de 14,41%, inférieur au taux prévisionnel de 44,20%, et un délai d’exécution de 51,20%. Face au retard constaté dans l’exécution de ces travaux, Mme la ministre Traoré Seynabou Diop a instruit aux différents responsables du chantier de tout mettre en œuvre afin de rattraper le délai. « C’est un chantier qui ne me satisfait pas à 100%, mais je pense qu’avec un petit recadrage de planning, nous pouvons atteindre des résultats satisfaisants dans peu de temps. Les ouvrages qui ont commencé ont été faits de façon satisfaisante. Au rythme où vont les travaux, nous pourrons rattraper le retard sur les ouvrages », a estimé Mme le ministre.
La seule inquiétude, poursuivra-t-elle, c’est le grand pont que nous devons construire. Il faudra accélérer le rythme pour ne pas accuser plus de retard.
Dans l’ensemble, le chantier n’est pas désespéré, avant d’ajouter qu’il va falloir réellement prendre les choses en main et être plus exigeant sur le planning, et que les ouvriers resserrent les données. Le fait de mettre le bitume sur cette route aura un impact positif sur la santé des populations. Côté économique, la route traverse une zone maraichère  et d’arbres fruitiers, elle contribuera à l’écoulement de ces produits. Suite aux instructions du ministre, Me Dou Djindji chef du projet, a promis de tout mettre en œuvre pour rattraper le délai.
Babba B.
Coulibaly

 

Source: Essor

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