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Robert Mugabe: héros de la lutte de libération de Zimbabwe et son seul tort, c’est d’avoir duré au pouvoir

L’engagement  anticolonialiste de Robert Mugabe assure sa popularité au Zimbabwe  et en Afrique, mais après ses réformes agraires avec l’expropriation des fermiers blancs,  il est accusé par l’occident d’atteinte aux droits de l’homme et de faire reculer les libertés individuelles.  

Robert Mugabe ancien president Zimbabwe discours

lan Smith, premier ministre de Rhodésie du Nord (actuel Zimbabwe) depuis avril 1964, dirige un gouvernement blanc qui proclame unilatéralement l’indépendance du pays vis-à-vis du Royaume-Uni en 1965. Mais le gouvernement  britannique refuse de reconnaître cette indépendance et exige un programme de transfert de pouvoir à la majorité noire.

Par ailleurs , soumis aux sanctions des Nations-Unies, le pays devient  diplomatiquement isolé et Mr Smith fait face aux mouvements de guérillas  nationalistes noires et  Robert Mugabe a beaucoup combattu pour la libération et l’indépendance de son pays.

lan Smith  participe à la signature des accords de Lancaster House avec les groupes rebelles en 1980 mettant ainsi fin à quatorze années de guerre civile. Le pays devient  Zimbabwe  et  Robert Mugabe est élu premier ministre  parlementaire.

Mr Smith était “un raciste impénitent” et défenseur de la suprématie  blanche. Les forces rhodésiennes ont tué des milliers de combattants de la guerre de libération. “Il a tué tant de nos partisans, il aurait dû être décapité. Nous avons dit non, qu’il continue à porter ça le reste de sa vie…”, avait déclaré Robert Mugabe dans une interview télévisée, concernant lan Smith.

Robert Mugabe  enseigne d’abord pendant trois ans à Lusaka, l’ex Rhodésie du Sud (actuelle Zambie), puis à Accra au Ghana où il s’eprend d’une collègue, Sally Hayfron qu’il épouse en 1961.

Premier ministre en 1980, il devient sept ans plus tard président de la République instaurant un régime présidentiel, ce qui lui permet d’assurer l’essentiel du pouvoir auparavant détenu par le chef du gouvernement.

Son engagement anticolonialiste assure sa popularité au Zimbabwe et en Afrique. Cependant, il est  accusé de faire reculer les libertés individuelles et de favoriser le racisme antiblanc,  notamment par une politique de confiscation de terres et d’expulsions. Quand il arrive au pouvoir, 40% des terres agricoles appartiennent à 6000 fermiers blancs. La plupart de ces fermiers ont été expropriés.

Accusé de nourrir des hostilités envers les fermiers blancs, il  dénonce un complot blanc qui viserait à se débarrasser de lui. Et l’origine de son racisme antiblanc se trouve dans le racisme des blancs, l’acharnement et le lynchage médiatique

D’autre part, sous l’effet des sanctions  économiques, le pays s’enfonce dans une crise économique sans précédent. Mais le seul tort de Robert Mugabe, c’est d’avoir duré au pouvoir.

La rédaction

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