“Le terrorisme reste une grande menace au sujet de laquelle la communauté mondiale doit collaborer“, a plaidé la ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor, dans un communiqué publié avant la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez à Pretoria.
“Nous sommes très préoccupés par le terrorisme après l’alerte dont l’ambassade des États-Unis nous a informés, il est clair que nos organes de sécurité sont attentifs à cette question”, a-t-elle ajouté.
L’ambassade américaine à Pretoria avait publié la veille sur son site un avis prévenant que son gouvernement avait “reçu des informations selon lesquelles des terroristes pourraient prévoir de mener un attentat ciblant de larges rassemblements dans le périmètre autour de Sandton”, riche banlieue au nord du centre de Johannesburg.
Dans la soirée, le gouvernement avait expliqué laconiquement que l’alerte américaine s’inscrivait dans “la communication habituelle du gouvernement américain à ses citoyens”.
“Les menaces sont évaluées en permanence et des mesures sont prises pour assurer la sécurité de tous. En cas de besoin, le gouvernement sud-africain sera le premier à informer le public de toute menace imminente”, avait rassuré le communiqué gouvernemental.
“Nous travaillons d’arrache-pied pour assurer la sécurité de notre nation et de son peuple”, avait-il insisté.
Aucun attentat n’a endeuillé l’Afrique du Sud ces dernières années.
Plus d’un millier de soldats sud-africains combattent depuis juillet 2021 au Mozambique voisin, pour aider l’armée aux prises avec des groupes armés jihadistes qui sèment la terreur depuis cinq ans, ayant fait 4.300 morts et un million de déplacés.