A travers une conférence avec les médias, la patronne en chef de la coordination du système onusien local a fait le point de la situation. Elle a déploré la timidité des PTF sur plusieurs défis à même de contenir le flux humanitaire au Mali.
C’est du côté de Badalabougou que l’échange a eu lieu. Un cadre situé à quelques encablures de la Minusma où la représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies au Mali a dévoilé le bilan de l’exercice humanitaire 2019. Avec la situation des violations des droits de l’homme sur les théâtres des conflits , l’accès des humanitaires à leurs champs de prédilections sur le terrain serait préoccupant. Si en début 2019 on estimait 3,2 millions les personnes d’assistance humanitaire , force est de constater qu’au mois d’Août le chiffre est passé de 3,9 .
« 650 000 personnes sont en insécurité alimentaire alors que 2,9 millions le sont à risque » a ajouté Mme Gasarabe. A cela s’ajoute le manque des services sociaux de bases en plus de la crise du Centre qui a provoqué un mouvement important de déplacés internes qui « bougent plus » pour la coordinatrice humanitaire pour le Mali. Même la crise agro-pastorale reste une cause de ce déclin auquel il faudra ajouter la désertification. Ce qui pourrait donc expliquer la chute drastique du chiffre d’affaire des éleveurs. On aura constaté en effet que ces derniers sont présents dans la capitale depuis le début de la crise socio-sécuritaire provoquant une cohabitation spéciale entre bamakois et bovins.
L’insécurité récurrente dans les régions du Nord et au Centre ont affecté les conditions de vie des populations avec 23% des postes de santé qui ne fonctionnent pas : le taux de malnutrition aiguë se retrouve à 15,3% pour la seule régions de Menaka.
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 19 DÉCEMBRE 2019
Par BAMOÏSA
Source : Nouvel Horizon