Après le lancement de ses activités tenu hier, en grande pompe au Palais des sports, la plateforme « Oui An SON NA », forte de plus de 200 associations prévoit beaucoup d’activités citoyennes à l’intérieur du pays afin d’informer largement et sainement les Maliens
La Plateforme « Oui An SON Na » a procédé hier mercredi au lancement de ses activités citoyennes pour soutenir la révision constitutionnelle. Pour la circonstance, le Palais des sports a refusé du monde à l’invitation des responsables de la plateforme. La salle était archicomble, surchauffée par des slogans : « An SON NA, An SON NA, AN SON NA », la musique pope était au rendez-vous pour faire vibrer la salle. C’est dans cette atmosphère de fête que le président de cette plateforme, M. Ismael Diallo, très engagé et déterminé, s’est adressé à l’auditoire. D’abord, il a pris l’engagement solennel au nom de son mouvement d’informer objectivement la jeunesse malienne sur les enjeux réels et non supposés du contenu de la loi portant révision constitutionnelle, initiée par le Président de la République.
A la différence de la radicalisation du directoire de la plateforme « AN TÊ, À BANA », les jeunes de la plateforme « Oui An SON Na » invitent tous les Maliens à se détourner de la rue et des réseaux sociaux et faire place à l’exercice de la compréhension de la loi constitutionnelle. Les jeunes soutiennent que seul le referendum est souverain et que la rue ne fait pas la légitimité. « Nous avons lu et compris le texte. C’est pourquoi, nous invitons nos frères qui n’ont pas compris et qui ont été induits en erreur à réfléchir et à s’approprier le texte. Nous avons organisé ce grand meeting pour lancer notre activité de sensibilisation et d’information. Il s’agit d’expliquer le bien-fondé de cette révision, les avancées notoires qu’elle comporte et les engagements internationaux auxquels le texte souscrit», a commenté le président de la plateforme, Ismael Diallo.
Très dynamique et enthousiaste, le porte-parole de la plateforme, M. Mamadou Ndiaye a relever que les griefs faits à ce projet par les partisans de la plateforme « AN TÊ, À BANA » ne tiennent pas à l’analyse. Il persiste et signe que : « Nous jeunes de la plateforme « Oui An SON NA » avons pris le temps de suivre les débats, d’écouter les intervenants de tout bord, de lire le document, de le confronter à la constitution du 25 février 1992 et au projet de révision constitutionnelle de 2011 », a-t-il martelé. Selon lui, la plateforme du « OUI » s’interroge pourquoi les partisans du « NON », qui étaient prêts à voter en 2012, boycottent le processus aujourd’hui. Selon les jeunes du « OUI », à y voir de prêt, ce n’est pas tant le projet de révision constitutionnelle en l’état qui gêne les partisans du « NON », mais certainement l’homme IBK, la bête noire de la plateforme « AN TÊ, À BANA ». Les responsables de cette structure ont peur des urnes, nous a- t-on dit, et veulent se légitimer à travers la rue. Que non ! Que non ! Que non ! C’est ainsi que se sont exclamé les leaders de de la plateforme « Oui An SON NA ».
Conscients de la situation actuelle du pays et soucieux de préserver la paix et la cohésion sociale, les jeunes leaders de la plateforme « Oui An SON NA » ont décidé de créer la différence avec ceux qui ont opté pour la rue, le désordre voire l’anarchie. Pour eux, la jeunesse est la première concernée par cette révision constitutionnelle, initiée par le chef de l’Etat. Ils demandent au Président de la République de continuer les réformes engagées dont la révision constitutionnelle pour permettre à notre pays de retrouver définitivement sa place dans le concert des nations.
Après ce grand meeting qui consacre le lancement officiel de ses activités, la plateforme du OUI a même décidé d’aller à la rencontre de toutes les forces vives de la nation. Elle a également lancé un appel pressant à toute la classe politique (opposition comme majorité) ainsi qu’à la société civile afin qu’elles se joignent à elle pour un grand rassemblement du OUI au referendum afin d’affermir l’unité nationale et de s’inscrire dans le respect des engagements internationaux, signés par notre cher pays.
Daniel KOURIBA
Par 22 Septembre