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Revendications de certains syndicats de la Police Nationale : Ingratitude, quand tu nous tiens !

S’il y a un corps qui présente aujourd’hui une fière allure dans le landernau étatique, c’est bien la Police Nationale.

Avec l’arrivée du Général de Division Salif TRAORE, à la tête du Département de la Sécurité et de la Protection Civile, c’est le foisonnement de prouesses, d’actions hardiesdécoulant à juste raison, d’une gestion bien à propos des hommes, d’un équipement avenant et surtout d’une prise de conscience à toute échelle.

Patentes et tangibles, les preuves de cette embellie du côté de la Police malienne sont telles que l’esprit grégaire, habitant autrefois certains, a vite laissé la place à un sursaut dont leprémices restent la confiance restaurée entre les forces de sécurité et la population.

Cependant, ce qui est à la fois étonnant et même désolant, c’est le fait de voir de pseudosyndicalistes voler dans les plumes de leurs autorités, alors même que la raison et le bon sens devraient les dissuader. En évoquant le non-paiement de frais de sécurisation des 1er et 2è tours de l’élection présidentielle de 2018, c’est faire preuve de méconnaissance des procédures en la matière, car cesdits frais sont du ressort des gouverneurs de Régions et non du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, encore moins du Directeur Général de la Police Nationale. A ce jour, aucun frais de cette nature n’est en souffrance.

S’agissant de la fameuse Prime Globale d’Alimentation Spéciale (PGAS) la règle administrative est sans ambiguïté là-dessus. Celle-ci est strictement dédiée aux fonctionnaires de police, et non à l’élève sous-officier en formation. Cette imposture est également constatée lorsque certains syndicats de la police réclament la réintégrationd’éléments radiés pour des fautes administratives et même des personnes ayant été condamnées à des peines afflictives et infamantes. Comme si l’administration est devenue un catafalque où l’on peut, à tout bout de champs, mélanger les pieux et impies. Mon œil !

Quant à la qualité d’OPJ, elle s’acquiert par qualité et non par défautcar elle demeure une compétence dédiée aux commissaires, qui sont dans les services actifs de la police judiciaire.

De ce point de vue, ceux-ci ont pouvoir de mener des enquêtes et des garde à vue. Par ailleurs, des officiers peuvent être OPJ à condition qu’ils satisfassent à un concours dont les épreuves sont d’une importance certaine dans le déroulé de leur carrière. Qu’un policier, de surcroit syndicaliste revendique la suppression pure et simple d’une épreuve aussi importante que la dissertation juridique ou le rapport de police, cela relève tout simplement d’une cécité intellectuelle. Ce, d’autant que le concours professionnel est ouvert à tout fonctionnaire de police remplissant les critères définis par l’arrêté portant ouverture d’un concours professionnel, justifiant 5 ans de service et étant à 5 ans de la retraite. Unebataille pourtant menée et gagnée d’ailleurs par les mêmes syndicalistes.

Il faudra également retenir que des officiers sont nommés OPJ suivant un arrêté du Ministre de la Justice et non du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et cela, sur proposition du Procureur Général. De même, l’état actuel des textes de la police ne permet nullement à un sous-officierd’être un OPJ sans une relecture préalable de certaines dispositions juridiques. Et à ce niveau, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile,dans le souci de lever cette contrainte qui, d’ailleurs a été l’objet d’accord avec les syndicats, a sollicité le département de la justice afin que, dans la relecture du Code de Procédure Pénale l’option souhaitée soit prise en compte.

Un faux débat donc qui cache mal la mauvaise foi et l’ingratitude  de certains syndicats de la police qui,pourtant, ont des arguments à revendre pour reconnaitre les nobles efforts du gouvernement du Mali, à travers le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Division SalifTRAORE. En seulement trois ans d’exercice plein, la police nationale a été dotée de  225 véhicules et de 227 motos, les salaires revalorisés, les primes et les indemnités revues à la hausse. Sans évoquer le nouveau statut de la Police, une véritable caverne d’ALI BABA,   dont les avantages sont incommensurables, faisantaujourd’hui l’envie d’autres corps qui jouent des coudes pour être dans le giron du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.  

Source: Figaro Du Mali

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