Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement 2021, sous l’impulsion de son Président-directeur général, Mamadou Farota, la société Boiserie Farota a financé entièrement le reboisement de 3 hectares clôturés, soit environ 3 300 plants dans la forêt classée de Kassaro, région de Kita. Pour cette campagne, elle prévoit de reboiser 12 000 plants dans les villages de la Commune de Kassaro.

En réponse à l’appel des plus hautes autorités de lutter contre la déforestation, la société Boiserie Farota a décidé d’apporter sa contribution. En collaboration avec la Direction régionale des Eaux et forêt de Kayes, la société Boiserie Farota prévoit une série de reboisements dans plusieurs localités de la région, conformément à la loi n°10- 028 du 12 juillet 2010 déterminant les principes de gestion des ressources du domaine forestier national. Une loi qui exige aux exploitants forestiers d’élaborer des plans d’aménagement de massifs forestiers villageois.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la journée de reboisement dans la forêt classée de Kassaro qui s’est déroulée, le 16 août, en présence du gouverneur de Kita, Daouda Maïga ; du Directeur régional des Eaux et forêt de Kayes, le lieutenant-colonel Boubacar Sidiki Maïga ; du président directeur général de la société Boiserie Farota, Mamadou Farota ; et du président national des exploitants forestiers du Mali.

Le PDG de la société Boiserie Farota, Mamadou Farota, est revenu sur les dangers liés à la coupe abusive des arbres sans autorisation.

« Pour couper un bois, on doit avoir une autorisation des agents des Eaux et forêts, mais tout en respectant les lois de la réglementation forestière. En plus, pour couper un pied d’arbre, il faut l’accord de tous les acteurs de la localité dont la chefferie traditionnelle, la mairie et les autorités forestières. Selon la nouvelle loi de la réglementation forestière, aucune personne n’est autorisée à utiliser la machine pour couper un arbre sans l’accord des agents des Eaux et forêts qui précisent et localisent les arbres à couper », a fait savoir M. Farota.

Aussi, a-t-il plaidé pour un contrôle permanent pour empêcher la coupe désorganisée des bois, et rendre compte à la mairie pour éviter la fraude.

Par ailleurs, le PDG de la société Boiserie Farota a invité les populations locales à entretenir les plants et lutter contre les feux de brousse.

Il a profité de l’occasion pour rappeler les nombreuses actions citoyennes de sa société pour soulager les populations, notamment la construction des ponts, des mosquées, forages…

Quant au gouverneur de Kita, Daouda Maïga, il dira que la région regorge d’immenses potentialités en ressources forestières. Et que se servir de cette ressource ne doit en aucune manière permettre de mettre en danger l’avenir de la génération future. Surtout que la zone vit une nouvelle ruée pour les agriculteurs.

Selon le gouverneur, les plus hautes autorités ont mis un accent particulier sur la préservation de la reconstitution du couvert végétal dans le cadre de la politique forestière nationale.

Ainsi il a exhorté la population de Kita « vieux, jeunes, femmes et hommes pour que chacun puisse planter un pied d’arbre chaque année ».

Pour sa part, le Directeur régional des Eaux et forêts de Kayes, le lieutenant-colonel Boubacar Sidiki Maïga, souligne pour couper un arbre, il faut obligatoirement un plan d’aménagement afin que les arbres coupés puissent être remplacés.

A noter que plus de 3 300 plants ont été plantés sur un espace de 3 hectares entièrement clôturés. Ces plants sont répartis entre plusieurs espèces, notamment l’eucalyptus, le gommier, l’acacia et les caïlcédrats.

En plus de reboisement et la clôture, la société Boiserie Farota se propose de mettre en place une coopérative pour mieux entretenir l’espace aménagé.

Elle va mener également des actions pour lutter contre les feux de brousse dans la zone. De plus, durant la campagne 2021, la société de Mamadou Farota prévoit de planter 12 000 plants dans les villages de la Commune de Kassaro.

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