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Respect du chronogramme électoral : Des avis partagés

Des membres du Conseil national de Transition s’expriment sur le nouveau chronogramme électoral dévoilé par le gouvernement de la transition.

 

 ADAMA FOMBA, (MEMBRE DU CNT)

« Il faut un consensus autour du chronogramme »

« Le plus important est le chronogramme respect le délai de la transition. Il prouve à suffisance que le gouvernement de transition a respecté son engagement de transférer le pouvoir à une autorité civile dument mandatée par des électeurs. En ce qui concerne des incompréhensions, je pense que le gouvernement doit trouver un créneau pour dialoguer avec l’ensemble des formations politiques. Il faut qu’il ait un consensus autour du chronogramme parce que les citoyens doivent se sentir considérer dans l’action gouvernementale ».

MME DJENEBOU DIARRA, (MEMBRE DU CNT)

« Le chronogramme est le respect de la durée de la transition »

 « Ce chronogramme s’inscrit dans le cadre strict du respect de la durée de la transition, c’est-à-dire 18 mois. Cette annonce était attendue avec une impatience croissante par la communauté internationale et faisait l’objet des débats depuis des mois à Bamako, notamment sur la capacité ou la volonté des autorités de transition à organiser les élections ».

ABOUBACAR  SIDICK  FOMBA, (MEMBRE DU CNT)

« Ce chronogramme est tout sauf un calendrier … »

« Mon parti Alliance Démocratique du Peuple Malien (ADEPM), a appris connaissance des calendriers pour les élections au Mali lors de la conférence du ministre de l’Administration et des Collectivités territoriales et du ministre Porte-parole du gouvernement. Nous sommes au regret de constater la mauvaise foi du Premier ministre et de son gouvernement à aller vers la refondation fortement réclamée par l’ensemble du peuple malien qui a été à l’origine des mouvements ayant abouti à la formation du M5-RFP dont mon parti ADEPM fut un acteur de première ligne ainsi que les membres des FPR-Mali et de la COCIREM. Toutefois, nous nous abstenons de nous s’attaquer aux militaires à partir du moment où un gouvernement est en place et dirigé par un Premier ministre pour s’occuper des problèmes du Mali et de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition. Pour nous, ce calendrier électoral annoncé suite à la pression de la communauté internationale en complicité avec certains politiciens maliens qui sont dans la résistance au changement, est tout sauf un calendrier à la dimension des problèmes du Mali. Ce calendrier constitue également un mépris et une insulte grave à l’endroit du Conseil national de Transition (CNT) par la violation de l’article 74 de la constitution de février 1992 à travers la demande de vote du projet d’ordonnance sans une habilitation par cet organe législatif. Aussi ce calendrier viole même le Plan d’Action du Premier ministre présenté aux membres du CNT. Nous déplorons la mauvaise foi du Premier ministre dans son instinct grégaire d’imposer une constitution au peuple malien en violation des règles en la matière en faisant économie des consultations préalables à l’élaboration et à l’adoption de la nouvelle constitution. Cette pratique est une trahison de la lutte héroïque du peuple malien ».

Ibrahima Ndiaye

Source : Mali Tribune

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