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Résolution à l’ONU pour un gouvernement d’union en Libye

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité, mercredi 23 décembre, une résolution soutenant l’accord élaboré par l’ONU et signé la semaine dernière au Maroc par les belligérants libyens, qui prévoit « de s’employer dans un délai de trente jours » à la formation d’un gouvernement d’union nationale dans le pays.

Fayez el-Sarraj membre parlement libyen

Le texte, rédigé par la Grande-Bretagne, précise que le futur exécutif sera le seul représentant légitime de la Libye, divisée depuis plus d’un an entre un gouvernement et un Parlement élu réfugiés dans l’est du pays et une alliance majoritairement islamiste qui a pris le pouvoir à Tripoli.

L’ambassadeur britannique Matthew Rycroft a estimé que le Conseil avait ainsi donné « un signe fort de son engagement en faveur de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’unité » de la Libye. « Ce n’est que le début d’un processus », a-t-il toutefois souligné, rappelant que les franges les plus extrêmes des deux camps ont rejeté l’accord.

Pour l’ambassadeur français François Delattre, ce futur gouvernement d’union devra très rapidement faire ses preuves car il « sera très vite mis à l’épreuve par ceux qui veulent saper le processus ».

Crainte de l’influence croissante de l’EI

Les pays occidentaux espèrent que ce texte permettra de lutter plus efficacement contre l’influence croissante du groupe djihadiste Etat islamique (EI), quatre ans après la chute de Mouammar Kadhafi. Profitant du chaos ambiant, l’EI s’est établi dans la région de Syrte et compte de 2 000 à 3 000 combattants locaux ou étrangers.

Avant l’adoption de la résolution, l’ambassadeur libyen auprès des Nations unies, Ibrahim Dabbachi, avait déclaré que son pays n’avait aucune intention de solliciter des frappes aériennes occidentales contre l’EI, comme c’est le cas en Irak et en Syrie.

« Personne ne songe à demander une intervention étrangère pour le moment. Nous voulons combattre [ces djihadistes] nous-mêmes. J’ai toujours dit que nous devons renforcer nos moyens[militaires], notre capacité à lutter contre l’EI sur le terrain. »

De sources diplomatiques à l’ONU, on estime qu’une levée de l’embargo sur les armes n’est pas à l’ordre du jour, mais qu’un petit nombre de soldats étrangers pourraient être envoyés dans le pays pourformer les forces de sécurité libyennes dans le cadre d’une mission italienne. Chaque pays décidera, seul ou dans le cadre d’une coalition, de son soutien. Et il ne sera pas nécessaire d’adopter une résolution de l’ONU si la demande émane du gouvernement légitime libyen.
Source: lemonde.fr

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