C’est une réalité et nous le savons tous. Les syndicats nationaux du Mali sont depuis un moment, confrontés au gouvernement. Difficile dans un moment critique de notre pays, mais c’est quand même une situation qui devrait être revue. Cette grogne syndicale a, depuis plusieurs années, commencé par les syndicats de l’éducation nationale, signataires du 15 octobre 2016. Leur lutte serait, de façon continuelle, pointée sur le fameux article 39, depuis le moment du régime déchu.
L’impact de cette situation menace, de jour en jour, le programme de l’année en particulier, et l’éducation en général. D’un autre côté, les syndicats de la santé, des transports, des banques, de la police et autres sont aussi là. Des alertes, disons des grèves sont de plus en plus nombreuses. Chose qui serait régulière, bien que le pays soit dans une période de Transition.
L’ancien régime serait l’acteur principal du climat que traverse le pays ? En tout cas, tout a commencé en cette période avec ses effets néfastes. En effet, la centrale syndicale, l’UNTM, puisqu’il s’agit d’elle, serait déterminée plus que jamais. Pour elle, il faut l’harmonisation de toutes les grilles salariales de la République du Mali. L’UNTM avait, en 2020, observé des grèves pour cette cause. Faut-il rappeler, au regard de ces grèves, l’État avait perdu d’énormes sommes d’argent sur le plan budgétaire, pare que les activités socio-économiques et d’autres domaines ont été fortement touchés.
Cette année, le constat est plus palpable. Car, l’UNTM avait déposé des préavis de grève avant le mois béni de RAMADAN. Et, chose qui risque de prendre forme dès ce lundi par une grève générale. Pour cette question d’harmonisation, d’autres pensent que cela violerait article 23 qui dit » un salaire égal pour un travail égal est une exigence de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ». En tout cas, les syndicats nationaux sont vent debout, malgré le climat du pays.
À suivre…
Lassana Sow
Source: LE COMBAT