Pour le ministre de la Sécurité, les marches «dispersées»étaient des «marches non autorisées». Il l’a affirmé, ce vendredi, au cours de l’émission «Focus Presse» organisée par son département en partenariat avec les radios privées. Une émission diffusée en direct sur plusieurs radios.
-Maliweb.net- «La dispersion des marches non autorisées n’est pas un fait nouveau», a indiqué le Général SalifTroaré. Ces répressions, explique le ministre, n’ont rien n’avoir avec la venue du nouveau gouvernement. A l’entendre, c’est l’ordre normal des choses. Il faut, précise-t-il, que les populations apprennent à respecter les lois de la République. «On est arrivé à un point aujourd’hui, où tout le monde veut défier l’autorité», assure le conférencier.Aucun pays ne peut se construire dans l’anarchie, poursuit le ministre qui assure, par ailleurs qu’aucun agent de police n’a eu l’ordre de gazer les manifestants. Concernant, la répression des femmes devant l’Assemblée nationale, le ministre affirme, là aussi, que le gouvernement n’y est pour rien. Car, indique-t-il, le gouvernement met tout en œuvre pour la promotion des droits de la femme. D’où, insiste-t-il, la mise à disposition d’un numéro vert pour les violences basées sur le genre (VBG).
Pourquoi les journalistes sont battus dans l’exerce de leur fonction lors de ces marches? A cette question le ministre de la Sécurité répond que «tout agent reconnu coupable d’un tel acte sera puni conformément à la loi». Il a invité les journalistes à porter plainte, quand le cas se présente. Autre question abordée, lors de la rencontre, était l’insécurité galopante. Avec la même excuse, le ministre rassure,«nulle part au monde, il y a l’insécurité zéro», rétorque-t-il. Avant d’affirmer que 80 milliards de FCFA sont prévus, cette année, au titre de la Loi de programmation de la sécurité intérieure pour le recrutement, la formation et l’équipement de ses agents.
La rédaction