Pour une fois, le Dr. Choguel Kokala Maïga, Premier ministre transitoire du Mali, un enfant du Dendi, beau-fils de Mme Maïga Fady El Hadj, mon beau-fils, m’a surpris et choqué.
Il m’a surpris parce qu’il est censé avoir mûri, s’être assagi après de longues années de gestion d’un grand Instrument de régulation de la communication.
Choqué parce qu’il est censé avoir pris de la hauteur après avoir exercé de hautes fonctions de ministre dans différents départements, particulièrement celui de la Communication où il a été porte-parole d’un gouvernement dont le chef de l’Etat n’est autre que le président Ibrahim Boubacar Kéita indiscutablement issu des rangs du Mouvement démocratique, ancien Premier ministre de la République pendant six ans, nommé par le président Alpha Oumar Konaré.
Aujourd’hui que le Dr. Choguel Kokala Maïga est le chef suprême de l’Administration du Mali, le premier de tous les ministres, qui peut imaginer qu’il n’a pas réglé tous les comptes politiques, sociologiques ; qu’il n’est pas apaisé ; qu’il n’a pas encore acquis une solide sérénité ?
Au fait, qu’est-ce qui perturbe à ce point l’âme du Dr. Choguel Kokala Maïga, devaient se demander tous ses vrais(es) amis(es) dont je suis ?
Choguel, pourquoi adores-tu entretenir un climat de suspicion dans lequel, toi et le Mouvement démocratique dont Adéma/PASJ, vous-vous regardez en chiens de faïence ; dans lequel personne n’est enclin à dire du bien l’un de l’autre ?
Toujours est-il que tes propos de ces derniers temps sur la Ruche ne procèdent ni d’une sérénité, ni d’une sagesse et ne peuvent que surprendre les honnêtes gens !
Ces propos, véritables contrevérités proférées au sein du Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M-5 RFP) pro-Choguel, ou au sein des militants du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) mais rendus publics sur les réseaux sociaux, ne surprennent pas seulement, mais choquent aussi les citoyennes et citoyens qui ont vécu l’accélération, du 22 au 26 mars 1991, de la lutte contre la dictature du CMLN/UDPM, la destruction du tissu économique, des structures socio-sanitaires et culturelles. Ces citoyennes et citoyens s’en tenant aux faits, savent que tous les fondateurs de la Ruche sont des bâtisseurs et ont reconstruit les édifices détruits et construit des pyramides matérielles et immatérielles.
La Pyramide du souvenir se dresse fièrement à côté du pont des Martyrs, face à ce qu’il faudrait appeler l’Esplanade des Martyrs d’où s’élèvent le monument de Patrice Emery Lumumba et celui des Martyrs du 26 mars 1991. Le Carré des martyrs, sis à Niaréla, honoré tous les 22 mars par le Mouvement démocratique, n’est-il pas l’invention de celui-ci ?
Qui a autant changé le visage des villes du Mali, notamment les capitales régionales que les Abeilles, leurs alliés avec à leur tête le président de la République Alpha Oumar Konaré pendant les dix ans d’exercice du pouvoir par le Mouvement démocratique ?
Où se réunissent ces trente dernières années, les partis politiques, les organisations de la société civile ? Devant quel monument aiment se photographier nos enfants mariés tout de blanc vêtus ? Dans quel espace les couples mariés, leurs familles et alliés préfèreraient-ils organiser les cérémonies de réjouissances accompagnant leurs unions ?
Où procède-t-on la plupart du temps au lancement des nouveaux ouvrages littéraires, philosophiques, politiques et économiques ?
La réponse à toutes ces questions est connue. Les événements mentionnés se déroulent dans des bâtiments, des édifices construits ou des espaces aménagés par ceux-là et celles-là qui “n’auraient rien fait ces trente dernières années” !
Au juste, n’est-ce pas le fils de l’instituteur de cadre principal de classe exceptionnelle Dougoukôlô Konaré et de la ménagère Binthily Diallo, le président Alpha Oumar Konaré, 1er président de la IIIe République qui a initié, organisé la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) en 2002 jamais égalée par le nombre d’équipes qualifiées donc nécessitant forcément plus d’infrastructures à construire, plus de villes à accueillir les matches des poules. Le président Alpha Oumar Konaré a construit avec son équipe tous les stades aux standards internationaux à Bamako (le Stade du 26-Mars) et dans les régions, stades ayant permis le déroulement satisfaisant des compétitions.
Le Pont de Wabaria de Gao n’a-t-il pas été construit sous la IIIe République ?
Aussitôt élu, et sans être investi, le président Amadou Toumani Touré s’est rendu au siège d’Adéma/PASJ pour dire en substance aux membres du comité exécutif : Je ne peux que marcher dans les sillons que vous avez tracés. Je conforterais tout ce que vous avez fait de bien ; je m’efforcerais de corriger ce que vous avez moins bien fait. Je vais innover de nouveaux chantiers. Je ne réussirais pas sans le soutien d’Adéma, le Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ).
Le nouvel élu avait du bon sens et connaissait le rapport des forces politiques dans le pays. Il ne pouvait pas traiter la Ruche pour moins que rien ! Celles et ceux qui le font aujourd’hui ont tort.
La décentralisation initiée par l’Union soudanaise, section du Rassemblement démocratique africain (US-RDA) à l’aube de l’indépendance de notre pays, mise en œuvre sous la direction du président Alpha Oumar Konaré par le camarade Ousmane Sy comme chef de la Mission de décentralisation puis comme ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, est en elle-même une pyramide.
Le Haut conseil des collectivités à qui la décentralisation a donné naissance ; le Conseil économique social et culturel, la Cour constitutionnelle sortie de la Cour suprême, la Maison des aînés, la Bibliothèque et les Archives nationales, le Mémorial Modibo Kéita, le Monument de l’Indépendance, et la Tour de L’Afrique ne sont-ils pas aussi d’autres pyramides ?
Toutes les institutions de la République énumérées, fondement de l’Etat malien aujourd’hui et sûrement demain ont été mises en place dans les années de braises ! Par qui ? Par celles-là et ceux-là qui n’auraient rien fait ces trente dernières années !
Choguel, mon beau fils, ne crains-tu pas de passer pour un homme de mauvaise foi en affirmant que tu ne parles pas du négatif ? Que tu ne parles pas d’un président de la République qui a détruit l’Armée et l’Ecole du Mali ?
Qui a autant que le Général d’armée Moussa Traoré, ton icône, détruit les deux piliers pour bâtir une Nation : l’Ecole et l’Armée ?
Il t’a été dit et redit que le coup d’Etat du 19 novembre 1968, a entamé la destruction et la descente aux enfers de l’armée malienne en arrêtant le colonel Sékou Traoré, chef d’Etat-major général de l’Armée du Mali au moment des faits, en obligeant des commandants, des capitaines à se mettre au garde à vous devant des lieutenants profanant de la sorte le sens de “la discipline, force principale des armées” !
Sauf ceux-là qui respectueux des principes et des règles ayant une claire conscience de l’importance de la discipline fondement d’une vraie armée, ne voulant pas déshonorer leur grade de capitaines acquis sur les champs de bataille, ne se sont pas mis au gardez-vous devant les lieutenants membres du CMLN, que lorsque ceux-ci étaient en tenue civile ou se sont autoproclamés commandants ou colonels et en tant qu’autorités politiques !…
Ils ont payé cher cette attitude exemplaire pour les générations futures. Ils ont payé de leurs vies pour sauver l’HONNEUR de l’Armée. Dès 1969, un an après le coup d’Etat, l’Armée est amputée de trente-deux officiers et sous-officiers attachés au retour à la légalité constitutionnelle dont les plus illustres capitaines sont à l’époque capitaine Dibi Silas Diarra, capitaine Bakary Camara, capitaine Alassane Diarra, capitaine Sogodogo ! Amputée des lieutenants Jean Bolon Samaké et Mamy Ouattara, de l’adjudant-chef Guédiouma Samaké, du sergent-chef Boubacar Traoré, tous envoyés “au bagne mouroir” de Taoudénit ; du sergent Abdoulaye Traoré et ses autres codétenus à Kidal Pafouné Dakouo, Cheikh Coulibaly, Kountou Sangaré et autres éléments des FAMa.
Suivront en 1970, les capitaines Yoro Diakité, chef du gouvernement provisoire du (CMLN), signataire du décret portant création du camp de détention des militaires et civils arrêtés parce que considérés comme opposants au régime des prétoriens du 19 novembre 1968. Le capitaine Yoro Diakité et Siméon Sidibé meurent à Taoudénit dans des conditions atroces. Malick Diallo, marié à une pharmacienne française reviendra vivant, mais très diminué physiquement, intellectuellement et psychiquement. Même les acquittés du procès du 17 décembre 1969 n’ont pas été réintégrés dans l’Armée bien que déclarés innocents. Quel gâchis !
Interrogeant le colonel Youssouf Traoré, membre du CMLN, chef de la délégation, après un mois de tournée d’implantation de l’UDPM dans la vaste région d’alors de Gao, je lui fis part des résultats de mes enquêtes auprès des sous-officiers membres de sa délégation sur les compagnons du capitaine Dibi Silas Diarra : des officiers et sous-officiers d’élite militairement ; idéologiquement des socialistes déterminés ; politiquement d’ardents patriotes prêts à mourir pour le Mali sur les champs de bataille !
Devant une telle admiration des sous-officiers, je posais au colonel Youssouf Traoré, entre autres, la question de savoir : Quelles divergences ont conduit à l’arrestation et à l’emprisonnement de Dibi Silas Diarra et de ses 31 compagnons d’armes ? Ces divergences étaient-elles d’ordre politique, idéologique ou portaient-elles sur les tactiques et stratégies militaires ? Ou étaient-ce tout simplement : ôtes-toi de là, que je m’y mette ?
Le Dr. Ali Nouhoun Diallo a la réponse à toutes les questions qu’il a posées, dit le colonel. Cette séance de questions orales avant l’heure au représentant du Comité militaire de libération nationale (CMLN) s’est déroulée dans une salle de cinéma à Gao, en présence de beaucoup de cadres dont les honorables Assarid Ag Imbarcawan, Abouzéidi Ousmane Maïga et tous les chefs régionaux des services de l’Etat dont Mme Konaré Kadiatou N’Daw, Mme Bah Maïmouna Issa Tapo, professeure de lettres des lycées et collèges. Et surtout devant Mme Adiawiakoye Bouli Koné avec qui j’étais dans la même voiture lors de tous nos déplacements au cours de la mission conduite par le colonel Youssouf Traoré membre influent du CMLN au moment des faits et un des principaux initiateurs du coup d’Etat du 19 novembre 1968.
La vague d’arrestations de colonels, de commandants, de capitaines, de sous-officiers et de tous les corps d’armée et de sécurité, après les évènements du 28 février 1978, a secoué la société malienne, ébranlé l’outil national de défense et de sécurité et plongé le Mali dans des supputations, des hypothèses, des interrogations, des analyses : s’agit-il d’un coup “d’Etat populaire” ? D’une révolution de palais ? D’un simple règlement de comptes entre putschistes pour le leadership ?
Les lieutenants colonels Kissima Doukara, ministre de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité, autre bâtisseur de l’Armée après le général Abdoulaye Soumaré ; Tiécoro Bakayoko, directeur général des services de sécurité ; Karim Dembélé, ministre des Transports, le colonel Charles Samba Sissoko, ministre des Affaires étrangères tous membres du Comité militaire de libération nationale ; le commandant Bouréïma Maïga, directeur du SMB ; le capitaine Soungalo Samaké, commandant le Camp des parachutistes ; le commandant Bakoroba Djiré ; le capitaine Hamadoun Belco Ndiaye, Commissaire de police du 1er arrondissement ; Youssouf Balla Sylla dit Zapata, commissaire du 3e arrondissement ; commandant Mamadou Bobo Sow, adjoint du lieutenant-colonel Tiécoro Bagayoko et bien d’autres prennent la route du “Bagne mouroir” de Taoudénit (titre de l’ouvrage du sergent-chef Samba Sangaré) d’où beaucoup d’entre eux ne reviennent pas !
Encore une fois, quel gâchis !
Auparavant un coup d’Etat supposé ou réel des gendarmes dont un détenu serait sorti de la prison par le toit, conduira Mamadou Lamine Sissoko et d’autres toujours à Taoudénit. Le fils biologique du grand philosophe, écrivain et sage Fily Dabo Sissoko, Mamadou Lamine, arrêté à Kati le mardi 20 avril 1976, jugé en juin 1977 à Bamako, est déporté dans un premier temps à Tombouctou, ensuite à Taoudénit où il sera fusillé, le 6 octobre 1982 (information fournie par le ministre et mon cousin par alliance Oumar Hamadoun Dicko).
Pour la troisième fois : quel gâchis !
La liste des victimes militaires du président et général Moussa Traoré mentionnée ci-dessus est loin d’être exhaustive !
Des quatorze putschistes du 19 novembre 1968 et membres du Comité militaire de libération nationale (CMLN) qu’ils étaient, seuls les généraux Filifing Sissoko, Amadou Baba Diarra et Moussa Traoré lui-même, les colonels Missa Koné et Mamadou Sanogo, n’ont pas séjourné dans les bagnes, ni de Taoudénit, ni de Kidal, ni d’ailleurs.
Le colonel Youssouf Traoré n’a eu le salut qu’en prenant ses jambes à son cou, se déguisant pour se réfugier au Burkina Faso dans la ville de Bobo-Dioulasso abandonnant les membres de la Commission des enseignants présidée par le professeur Modibo Diakité avec comme secrétaire aux revendications Kaourou Doucouré à leur triste sort.
Le drame c’est que tous ces officiers supérieurs et subalternes, tous ces sous-officiers étaient dégradés et, devenus de simples soldats de 2e classe laissés à la merci d’autres soldats de 2e classe qu’ils avaient eus sous leurs ordres. Certains officiers subalternes comme le tristement célèbre lieutenant Niantao à qui on a fait miroiter la montée rapide en grade, sévissaient contre les détenus politiques, même militaires, les humiliaient, tentaient de les avilir, de les ravaler au rang de bêtes humaines en utilisant un comité dit d’accueil qu’il a créé !…
Ces colonels, commandants, capitaines qui ont, géré le Mali pendant une dizaine d’années, pensé avoir tenu en main le destin de cette province de la grande Patrie Africaine, étaient désormais “Nus parmi les loups”, titre de l’œuvre de Bruno Aptitz, un rescapé de Buchen Wald, un des multiples camps de concentration Nazis.
C’est à se demander si consciemment ou inconsciemment le chef de la junte du 19 novembre 1968 ne voulait pas annihiler toute attraction par “la grandeur et les servitudes militaires” et ôter à la jeunesse malienne toute envie d’embrasser le métier des armes et de porter l’uniforme.
Le chef de la junte du 19 novembre 1968 n’a-t-il pas été séduit comme ma génération de civils, par Grégory Peck, David Niven, Antony Quinn, Antony Quayle, Stenley Baker acteurs principaux du film de John Lee Thomson : “Les Canons de Navaronne” produit en 1961 ?
Ni par les Héros du film “Le jour le plus long” relatant le débarquement des alliés occidentaux en Normandie le 6 juin 1944, finalisant la libération totale de la France ?
Films qui ont pourtant suscité des vocations chez beaucoup de civils pour le métier des armes et le respect des porteurs de l’uniforme.
De toute évidence, en dépit de ses côtés sympathiques par ailleurs, c’est le chef des prétoriens du 19 novembre 1968 qui a tué l’âme de l’Armée malienne, tout général qu’il soit. Du moins si l’on s’en tient aux faits !
Qui, entre celui qui détruit les ressources humaines civiles et militaires et celui qui brûle symboliquement des armes obsolètes est responsable de la mort de l’Armée et de l’Ecole maliennes ? Au peuple souverain du Mali de répondre à cette question cruciale !
Pourquoi au fait la Flamme de la paix a été allumée à Tombouctou, la Mystérieuse, ville de trois cent trente-trois saints le 27 mars 1996 ? N’est-ce pas les bénédictions de ces Saints, de multiples autres dans tout le reste du pays et la gestion politique et économique somme toute correcte du président Alpha Oumar Konaré qui ont permis une accalmie de dix ans, les hostilités entre rebelles et l’armée malienne n’ayant repris qu’en 2006.
Le sort subi par les officiers supérieurs et subalternes du Mali n’est comparable qu’à celui qu’a vécu le capitaine Dreyfus, dégradé et condamné aux travaux forcés dans le bagne de Cayenne en Guadeloupe. Les hommes et les femmes de culture se souviennent sans doute du “J’accuse” d’Emile Zola dans “l’affaire Dreyfus”.
Il faut l’avouer et le dire sans ambages : l’équipe du président de la République pendant dix ans Alpha Oumar Konaré plaçait plus sa confiance en le peuple malien, en les masses laborieuses productrices de richesses qu’en des Armes si nombreuses et si sophistiquées soient-elles ! Du reste que valent les armes sans les ressources humaines pour les utiliser avec compétence ?
Bien que risquant de raviver les plaies et de faire saigner les cœurs des ayants droit et des survivants encore et toujours dans la douleur, le Dr. Choguel m’oblige à égrener quelques noms de la longue liste des enseignants, ingénieurs, architectes, sportifs, élèves et étudiants de l’Ecole normale supérieure, de l’université de Dakar, arrêtés, rasés avec des tessons de bouteille et déportés, qui a Ménaka, qui à Yélimané, qui à Dioïla, qui à Kolondiéba, qui à Nioro du Sahel, qui à Inakounder, qui à Bouréïssa, qui à Tessalit, ou à Aguelhok, qui à Ansongo !
Peut-être que j’oublie certains lieux de détention.
C’est par vagues successives que l’Intelligentsia malienne était arrêtée. Ont déjà été mentionnés les professeurs Dioncounda Traoré, Modibo Diakité, Kaourou Doucouré, Tiébilé Dramé, Victor Sy Borion (SVB).
Ils étaient douze à Ménaka. Les ont suivis Hamidou Ongoïba alias Wamseru A. Asama, Moussa Diaby et dix-huit autres camarades tous de la Commission des enseignants.
Ces derniers seront affectés dans les différents établissements scolaires de la ville de Gao par le gouverneur, le colonel Issa Ongoïba qui, fort heureusement, ne concevait pas que les lycées, les collèges, les premiers et seconds cycles de l’enseignement fondamental soient privés d’enseignants alors qu’ils en ont tant besoin !
Hamidou Ongoïba alias Wamseru A. Ameru Asama atteint par le virus de l’écriture bien que mathématicien, a écrit à ce jour quatre ouvrages : “Les Noces viciées du Nonmon” (Editions Jamana 2006), “Destins croisés Ibrahim” Tome 1 (Editions Togouna Mali 2015) et “Jelika” Tome 2 (Editions Togouna Mali), “Tegu Na ou le grand palabre” (Editions la Sahélienne 2020) qui nous instruisent sur la culture dogon en général, humbébé en particulier.
A suivre !
Bamako le 30 août 2023
Pr. Ali Nouhoun Diallo
Premier secrétaire politique élu au congrès constitutif d’Adéma/PASJ,
Ancien président de l’Assemblée nationale pendant les dix ans de gestion du pays par le président Alpha
Grand officier de l’Ordre national du Mali distinction décernée par le Président Alpha Oumar Konaré
Mali Tribune