Le ministre de l’Éducation nationale, Mme SIDIBE Dédeou OUSMANE, animée ce jeudi 1er septembre 2022, un point de presse essentiellement consacré aux dates officielles de l’ouverture des classes dans les locaux dans son département. En présence de plusieurs membres de son cabinet, la ministre a expliqué qu’elle se fera en deux phases. L’ouverture de l’administration scolaire, à savoir les académies, les CAP et les directions d’écoles, est prévue pour le 16 septembre 2022 ; quant à la rentrée des classes pour les élèves (reprise effective des cours), elle est fixée au 3 octobre prochain.
Si traditionnellement l’ouverture des classes se faisait dans le courant du mois d’octobre, certaines informations attribuables au ministère de l’Éducation nationale avaient annoncé que celle de 2022 arrive plus tôt. Et la date 16 septembre avait été avancée la reprise officielle des cours.
Face à la polémique, la ministre chargée de l’éducation nationale est montée hier jeudi au créneau pour apporter des éclaircissements.
Devant les hommes de médias, la ministre a indiqué que cette ouverture du 16 septembre concerne les administrations scolaires afin de mieux préparer la rentrée proprement dite. Il s’agit, selon elle, de procéder à la réhabilitation des classes et la cour des écoles enfin d’accueillir les élèves dans meilleures conditions le jour ‘’j’.
« C’est cette décision qui a été mal comprise et interprétée par les uns et les autres » a-t-elle dit.
Ainsi elle a officiellement annoncé que cette reprise des cours pour l’année scolaire 2022-2023 est prévue le 3 octobre 2022.
Elle a rappelé que le cabinet, à travers le secrétaire général, élabore un programme à la veille de l’examen de l’année en cours. Ce programme, a-t-elle savoir, tient compte de la date des examens, de la proclamation des résultats et aussi de la date de la rentrée scolaire suivante.
À cela, le ministre de l’Éducation nationale soutient que cette ouverture du 16 septembre ne peut pas attendre ses objectifs si le département ne prend pas toutes ses responsabilités pour procéder à des contrôles et des suivis dans les écoles sur le terrain.
Car, a-t-elle déploré, les cours ne trouvent pas généralement leur rythme normal qu’en mi voire fin octobre ou même au-delà dans certaines localités en raison de la non-préparation.
À l’entame de ce propos, elle a rendu un vibrant hommage à la mémoire des candidats qui ont perdu la vie au moment des différents examens.
Aussi elle a tenu à remercier les autorités de la transition qui ont su, affirme-t-elle, mettre l’éducation au centre de leurs préoccupations. Sans oublier les partenaires de l’école qui ont accepté d’accompagner le département pour l’organisation des examens de fin d’année.
Elle a lancé ainsi un appel aux maires, aux comités de gestion et de suivi des écoles, aux parents d’élèves, etc. afin qu’ils s’investissent pour que les écoles puissent être prêtes le 3 octobre, afin d’accueillir les élèves.
PAR AMINA SISSOKO
Source : Info-Matin
