La rentrée scolaire 2017-2018 a eu lieu ce lundi sur l’ensemble du territoire malien. Elle intervient dans un contexte où plus de 500 écoles restent fermées dans le Centre et le Nord du pays. Dans la seule région de Mopti, plus de 200 établissements sont fermés. Une situation qui s’explique par la recrudescence de l’insécurité dans cette région où l’Administration est absente dans plusieurs localités.
Après trois mois de vacances, les élèves ont repris le lundi 09 octobre 2017 matin le chemin de l’école dans plusieurs localités du pays.
Au Nord du pays, précisément dans la région de Kidal, selon le gouverneur, à part la ville de Kidal et Tessalit, la rentrée n’a pas été effective dans plusieurs autres communes de la région. Mais il y a quelques jours, le directeur de l’Académie de la région a annoncé la réouverture d’une dizaine d’établissements.
Dans le cercle de Goundam, les écoles des communes de Tilemsi, Razelma, Gargando et Essakane n’ont pu rouvrir depuis 2 ans.
A Youwarou dans la région de Mopti, excepté le chef-lieu de cercle, aucune école n’est opérationnelle dans cette partie du Mali.
Dans le cercle Tenenkou, notamment à Diafarabé, il n’y a pas eu de rentrée scolaire cette année, tout comme à Ouro Modi, Toguerekoumbé et Kouakourou dans le cercle de Djénné où des groupes terroristes menacent des enseignants de mort.
Au Centre et au Nord du pays, plus de 500 écoles restent fermées depuis deux ans du fait de l’insécurité. Les attaques sur les axes routiers sont devenus récurrentes rendant difficiles les déplacements dans les régions du pays. Le régime IBK reste impuissant et incapable face à cette triste situation. Que c’est vraiment dommage.
Mahamane Baba Kounta