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Rentrée littéraire 2016 : LES BELLES PLUMES

affiche rentree litteraire mali

 

Placée sous le thème « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde », la 6è édition de la Rentrée littéraire qui a pris fin vendredi dernier, a primé trois auteurs maliens dont nous vous proposons le portrait.

Bréhima Touré, Prix Massa Makan Diabaté 

Lauréat du prix du plus jeune romancier lors de la Rentrée littéraire édition 2012 pour son roman « La limite des grands maîtres », notre confrère Bréhima Touré a été primé à nouveau. Son second roman, « Les désillusions de Bouba », a remporté le prix « Massa Makan Diabaté » cette année. Offert par le ministère de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, ce prix est doté d’une prime de 2 millions de Fcfa.

Bréhima Touré est titulaire du Diplôme supérieur de journalisme obtenu en 1995 au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et du diplôme de l’École normale supérieure (ENSUP). Bréhima Touré est l’actuel rédacteur en chef de L’Essor. Il a fait ses premiers pas dans le journalisme au quotidien privé Les Echos et au bihebdomadaire Le Reflet.

Bréhima Touré est arrivé à la rédaction de L’Essor en 2004 comme fonctionnaire stagiaire. Il a occupé divers postes de responsabilité à l’AMAP dont celui de directeur de l’Agence de presse. Il a aussi été lauréat du concours RFI/Reporters sans frontière, spécialité presse écrite (2005). Entre 2009 et 2012, il fut chargé de mission au ministère de l’Environnement et de l’Assainissement.

Mohamed Diarra, Prix du premier roman

  
Mohamed Diarra est assurément la révélation de la Rentrée littéraire 2016. Lauréat du prix du premier roman doté d’une prime d’un million offerte par l’Union européenne, l’auteur de l’ouvrage les « Mystères du tournant », est enseignant à l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako.

Né en 1970 à Sikasso, Mohamed Diarra a bénéficié d’une bourse pour effectuer des études universitaires à l’Institut de la Culture de Biélorussie, ex Union des Républiques socialistes et soviétiques (URSS) où il a passé un master en bibliothéconomie et bibliographie en 1994.

De retour au bercail, Mohamed Diarra a été le documentaliste du Centre régional de recherche agronomique de Niono (CRRA/IER) de 1996 à 2000. De 2000 à 2001, il est promu chef section documentation à la direction générale de l’IER de Bamako. Avant de débarquer comme bibliothécaire à la Maison de la presse pour le compte de « Freedom forum » pour 5 années.

A partir de 2005, Mohamed Diarra entamera une carrière universitaire. Il est chargé des cours « d’Analyse documentaire », de « Langages documentaires » et de « Produits documentaires » à la Filière des métiers du livre, des archives et de la documentation (FMLAD).

Mohamed Diarra a aussi assumé des responsabilités au centre de documentation du Centre du secteur privé (CSP) de 2005 à 2009. Entre-temps, il décroche (2006-2007) un master en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Stendhal de Grenoble 3 en France.

Son diplôme de troisième cycle en poche, Mohamed Diarra est recruté comme assistant de recherche à la FMLAD de l’Institut universitaire de technologie (IUT) en 2009.


Kabiné Bemba Diakité
, Prix du meilleur manuscrit

Du journalisme à l’écriture romanesque, notre confrère Kabiné Bemba Diakité franchit le pas lui aussi. Son manuscrit intitulé « Tout ça pour un fauteuil » a retenu l’attention du jury de la Rentrée littéraire. Le manuscrit primé sera publié par un éditeur de la place. La promotion du livre sera prise en charge par les organisateurs de la Rentrée littéraire.

L’ancien journaliste de l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) et de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) a été reçu au concours de recrutement de secrétaire de rédaction de l’information en 1970. Il est affecté à L’Essor pour un stage, puis à Radio Mali.

Kabiné Bemba Diakité est ensuite reçu au concours d’entrée au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar où il passe le Diplôme d’études supérieures en journalisme. De retour au Mali, il redevient journaliste à Radio Mali de 1974 à 1977. L’année suivante, il est affecté au Centre national de production cinématographique (CNPC) en qualité de rédacteur en chef des actualités filmées du Mali. Il en devient le directeur général de 1979 à 1984.

Kabiné Bemba Diakité revient à l’AMAP (éditeur de L’Essor) en 1985 où il est chargé de la rubrique « culture ». En 1994, le journaliste réalisateur est promu rédacteur en chef de la Revue économie/commerce, bimestriel d’information économique et commerciale de la Direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC).

Kabiné Demba Diakité a fondé en 2000 le « Répertoire du monde des affaires au Mali », une publication paraissant une fois par an et axée sur la promotion des entreprises industrielles et commerciales. Il devient rédacteur en chef de « Secteur privé », la revue de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) avec prise en charge du PNUD (2001-2002). Une expérience qui lui ouvre la voie vers la consultation auprès des entreprises publiques et privées.

C. M. TRAORÉ

 

Source : Essor

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