Le Collectif des Centres d’Ecoutes Communautaires du Mali (COCECM), en collaboration avec le Fonds pour l’Autonomisation de la Femme et l’Epanouissement de l’enfant (FAFE) a procédé hier, mercredi 28 août ,au lancement du programme en faveur de la femme et de l’enfant dans les communes V et VI du district de Bamako et le cercle de Kati. C’était dans le cadre du partenariat autour des actions de renforcement de capacités et de réinsertion socioéconomique des femmes et de l’épanouissement des enfants, sur financement du département de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.
Il s’agit de former 44 membres des associations féminines issues des 10 regroupements de la zone de production agricole de Baguinéda en matière de gestion simplifiée des Activités Génératrices de Revenus et la gestion associative.
En effet, le projet est parti d’une réalité qui est de répondre aux besoins et de toucher les vraies cibles qui sont les femmes. C’est ainsi que, lors de la 6e réunion du Comité de pilotage du FAFE, les membres ont formulé des recommandations selon lesquelles la cellule technique du fonds doit établir une convention de partenariat avec les responsables de l’exécution pour la mise en œuvre des activités de renforcement de capacité et de réinsertion socioéconomique des groupes cibles pour l’exercice 2018.
C’est à cet effet que le COCECM et d’autres partenaires sont chargés d’identifier et de valider les associations qui répondent aux mieux aux critères d’allocation du fonds. Il revient au FAFE de mettre à la disposition des associations bénéficiaires des ressources nécessaires à l’exécution des activités. Et enfin, de suivre, pendant et après le projet, les organisations bénéficiaires de différentes formes de renforcement de capacités et cela en étroite collaboration avec les Directions régionales de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille des localités concernées.
Pour le COCEM, le président Ibrahim Camara explique qu’à travers ce projet, il s’agit de donner un coup d’accélérateur aux initiatives d’autonomisation de la femme. Ce qui, à son sens, ne peut avoir que des répercussions positives sur les conditions de vie de l’enfant. Il s’agit, en effet, de contribuer au renforcement du foyer en passant par le développement local.
Le représentant du projet Farm a réitéré son engagement à accompagner les femmes à travers les différents projets de développement. Il a émis l’espoir, à cet effet, que ce projet servira à changer les comportements mais aussi les mentalités.
Toute chose que le représentant de l’OPIB, Souleymane Koné, partage, à travers les conseils prodigués aux bénéficiaires du projet, auxquels il a demandé de faire bon usage des fonds. A l’intention du FAFE, il n’a pas omis de faire le plaidoyer pour les 12 villages restants des 22 de la zone d’intervention de l’OPIB.
Visiblement satisfaite, la Directrice générale du FAFE, Kanté Fatoumata Diankoumba, a souligné que les activités prévues dans cette convention sont conformes au plan d’action 2019-2023. C’est pourquoi, elle exhorte les bénéficiaires à tout mettre en œuvre pour être à hauteur de souhait, tout en les rassurant de toute la disponibilité du ministère de tutelle à jouer pleinement sa partition pour l’atteinte des objectifs assignés.
F. Mah Thiam KONE
Source: l’Indépendant
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