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Rencontre avec un sous-lieutenant des Forces armées maliennes

A 34 ans, le sous-lieutenant Issiaka commande pour la première fois en opération. Chef d’une section d’infanterie insérée à un sous-groupement du Groupement tactique désert (GTD) « Centurion », il a participé avec ses hommes, du 3 au 23 mars, aux opérations conduites dans le Liptako malo-nigérien pour lutter contre les groupes armés terroristes (GAT).

Le sous-lieutenant Issiaka a nourri très jeune une vocation pour le monde militaire. « J’ai été influencé par ma grande sœur qui, à l’époque, venait de terminer sa formation au Service national de la jeunesse (SNJ). » Plus tard, le sous-lieutenant s’est tourné vers une carrière militaire. Une décision prise en partie en raison du contexte sécuritaire au Mali. « En m’engageant, j’avais envie d’apporter quelque chose à mon pays, surtout dans le contexte actuel de lutte contre les groupes armés terroristes », explique le sous-lieutenant. « Aujourd’hui je me sens utile pour mon pays. »
Le lieutenant transmet son enthousiasme à sa section où règne une belle cohésion. « C’est ma façon de commander. A côté de l’aspect purement militaire, nous sommes avant tout une famille. Depuis ma sortie d’école et mon arrivée dans la région, je commande les mêmes hommes. Au fil des jours et des missions, notamment avec nos partenaires de la force Barkhane, nous avons créé des liens forts qui nous unissent. »
Le sous-lieutenant vit son expérience opérationnelle dans un esprit gagnant-gagnant. Parfaitement intégré au sous-groupement, il participe chaque soir au briefing de préparation des missions du lendemain, au même titre que ses camarades chefs de section français. « C’est très important pour moi d’échanger avec les autres chefs de peloton et de section », révèle le sous-lieutenant. « Chacun apporte sa vision des choses au regard des moyens qu’il peut apporter. Cela permet d’avoir les idées claires sur l’idée de manœuvre du chef et de rechercher l’efficacité à tous les niveaux. A titre personnel, cela m’apporte beaucoup. Participer à ce genre d’opération, avec d’autres forces, est une formidable source d’apprentissage. J’ai aussi le sentiment d’apporter ma pierre à la réalisation de la mission dans un état d’esprit gagnant-gagnant. »
Très investi dans son engagement pour son pays, le sous-lieutenant Issiaka souhaite contribuer à mettre un terme à la menace GAT, avec l’aide des forces alliées, mais pas seulement. « Aujourd’hui, nos partenaires de la force Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel sont là pour nous épauler, mais ils ne resteront pas éternellement. Les opérations que nous faisons ensemble nous préparent à faire face, demain, à cet ennemi. »

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.

Sources : État-major des armées

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