Le mardi 15 août 2017, la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS) a animé une conférence de presse à la Maison de la Presse pour informer les hommes de média sur ses activités réalisées dans le cadre de la campagne de plaidoyer pour la révision du code minier. La conférence était animée par Boubacar Sidiki Sangaré coordinateur du projet FDS et Abdoul Wahab Diakité président d’ACQVP-Mali.
La relecture du code minier a été entreprise par les autorités du pays, à travers la loi N° 2012-015 du 27 février 2012 portant code minier au Mali. C’est dans cette dynamique que la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS), de concert avec le collectif des organisations de la société civile a décidé d’apporter son soutien aux acteurs en vue de parvenir à un code minier de développement qui protège les intérêts de l’Etat et des communautés en harmonie avec les instruments juridiques de l’UEMOA et de la vision Africaine.
Selon les conférenciers, c’est dans ce cadre, et sur un financement de la Fondation Ford que la FDS a mis en œuvre le « projet plaidoyer pour l’adoption d’un code minier qui consacre 1% du chiffre d’affaires des compagnies au développement local ». Avec pour objectif de : renforcer les capacités de la société civile et de ses alliés à comprendre, analyser et utiliser l’information dans le secteur minier ; mobiliser l’opinion publique aux niveaux national et international afin que le Gouvernement adopte un code minier qui reflète les normes standards.
Dans ce dynamique, d’après les conférenciers, la FDS a organisé entre autres : l’atelier de renforcement de capacité des acteurs des medias, afin d’amplifier ses activités dans le processus de révision du code minier à travers les medias ; l’atelier de renforcement des capacités des femmes et des jeunes sur les enjeux du secteur minier auquel les membres de la CAFO et de l’AJCAD ont pris part.
En outre, d’après les conférenciers, dans le cadre de ses activités, la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS) a organisé un dialogue politique sur le secteur minier et développement local afin de mieux informer et sensibiliser l’opinion publique sur le processus de révision du code minier de 2012, le 02 septembre 2016 à Bamako. Lequel dialogue a noté la présence des élus locaux et les participants venus d’autres pays ; un atelier de renforcement la capacité des parlementaires sur le code minier tenu le 01 août à Bamako, et qui a essentiellement porté sur le document de contribution des OSC aux parlementaires maliens.
L’atelier a réuni les représentants de la commission Mine, commission lois, commission énergie et eau, le Réseau des parlementaires sur les mines africaines (REPAMA), le Réseau des parlementaires pour la lutte contre la corruption du Mali, le Réseau des journalistes maliens sur les industries extractives et des organisations de la société civile membres du collectif sur la révision du code minier.
Pour les conférenciers du jour ces activités ont contribué à un réel renforcement des capacités des différents acteurs des industries extractives du Mali et ont permis à la société civile de partager son document avec de nombreux acteurs en vue de s’enrichir de leurs expériences et suggestions afin de mieux orienter ce processus pour le bonheur des communautés locales.
Par Jean Joseph Konaté