Le processus de relecture de la charte de la transition est officiellement lancé, le CNT a été convoqué pour une session à partir du vendredi 4 février, pour réviser « la charte de la transition et la loi électorale». A l’annonce de cette décision du Gouvernement, les internautes sont divisés. Alors de certains s’insurgent contre le rejet de l’opposition politique qu’ils considèrent comme un acte non patriotique. Ces derniers encouragent le processus de relecture de la charte. D’autres, par contre moins enthousiastes, suggèrent au président de la transition de se contenter de chercher une solution pour organiser les élections.
«N’ajoutez plus rien, sinon vous allez faire sombrer le Mali », conseille l’un des internautes.
Youssouf Diatta : quand l’ambassadeur français a été chassé toute l’opposition s’est mise comme un homme derrière Macron pour l’intérêt de la France. Au Mali, l’opposition n’a pas montré son désaccord avec la France, alors qu’elle est contre la volonté du Mali.
Albert Dikam : les faux opposants maliens qui sont là pour leurs intérêts et derrières les occidentaux, voici les européens, opposants français tous derniers la France. Il faut que la justice malienne et le parlement abroge l’immunité des opposants maliens qui sont là pour…
Tahin Sekou : ces gens-là ne sont pas des opposants constructifs. Il faut une nouvelle classe politique. Dépoussiérer la politique Malienne de tous ces gens qui ne pensent qu’à se remplir les poches sur le dos de la population avec la complicité de la France.
Nicolas Beckale : la France est un serpent qui mue, mais le venin est le même. Là, elle vient de rentrer dans la peau de l’opposition pour chercher à saboter le projet de la transition malienne. Il y a dans tous les pays francophones, une opposition qui est de mèche avec l’ex-puissance coloniale.
Johnnique Balima : si vraiment les opposants aiment leurs pays, ils doivent s´unir avec le président colonel Assimi GOÏTA et ses compagnons qui ont risqué leurs vies pour la souveraineté du Mali.
Marius Kouame : si Assimi veut réussir son combat, qu’il arrête d’écouter les soi-disant opposants, car c’est les plus méchants de l’Afrique.
Bocar Alassane : c’est faux, arrêtez de véhicules des idioties. L’opposition malienne à briller par son silence face aux sanctions de la France-CEDEAO, elle n’a aucune autorité ou légitimité à sortir aujourd’hui.
Youn Sangare : mon frère, il n’y a pas de l’opposant au Mali, seulement les chercheurs d’intérêts personnels. Et cette fois-ci, ils n’ont pas à faire avec le président politicien, mais avec la population malienne, car le pouvoir en place est celui du peuple Malien.
Salomon Martin : le peuple a parlé… de quelle opposition s’agit-il ? Ces gens en Afrique qui font de la transhumance politique ? Peut-on s’opposer à une transition ? Il y a un gouvernement qui veut assainir le pays, l’éloigner de ses vieux démons ; et les marchands d’illusions réapparaissent.
Djack Cly : c’est une bonne nouvelle. Je voudrais qu’ils prévoient la candidature du président de la transition en élection prochaine pour qu’il se présente, par ce qu’on a besoin d’un président bâtisseur comme lui.
Safia Camara : Article 9 : Le Président et le Vice-président de la
Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielle et législatives qui seront organisées, pour marquer la fin de la Transition. La présente disposition n’est pas susceptible de Révision.
Yacouba Diallo : notre cas devient trop sérieux. Où va le pays ? Pourquoi une hystérie générale ? Pourquoi perdre toute logique face à une évidence qu’on ne peut pas combattre ?
Safia Camara : Comment ? C’est quoi ça encore ? Assimi ressaisi toi. Ne crée pas de crise à l’intérieur, le Malien souffre déjà à cause de vos actes, il faut avoir pitié des pauvres. Ne faites pas en sorte que les fils d’une même mère soient des ennemis.
Contentez-vous, de chercher une solution pour organiser les élections, n’ajoute plus rien, sinon vous allez faire sombrer le Mali. On t’aime on te soutiendra pour la bonne cause mais pas dans le délire.
Source : Info-Matin