Dans le cadre du Financement du Projet de réinsertion des ex-combattants, la Banque mondiale a accordé un don de 9 228 180 000F CFA.
La cérémonie de signature de l’accord de ce don a eu lieu le 6 avril 2017 à l’hôtel des finances entre le ministre de l’Economie et des finances, M. Boubou Cissé, et la représentante de la Banque Mondiale, Paola Ridolfi, en présence du Président de la Commission de Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DDR), Zahabi Ould Sidi Mohamed.
Ce financement en don prouve que la Banque mondiale accorde une attention particulière aux besoins de ressources financières, auxquels, fait face le gouvernement du Mali pour soutenir ses efforts de paix et de réconciliation nationale.
« En recevant ce financement, je suis persuadé de l’atteinte des objectifs du Projet dont les résultats contribueront significativement à la stabilité de notre pays » a affirmé le ministre de l’économie et des finances, M. Boubou Cissé.
Selon lui, la réinsertion constitue l’assistance socio-économique offerte dans le processus de cantonnement des ex-combattants. Cela équivaut à une aide à court terme permettant de fournir des compétences immédiates aux anciens combattants.
Quant à la représentante de la Banque mondiale, Paola Ridolfi, elle a expliqué que cette signature constitue un démarrage et un signal fort vers la mise en œuvre du DDR prévue par l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
« Cet accord financement s’inscrit dans une démarche d’appui au développement communautaire. L’objectif est de soutenir la réinsertion socio-économique des ex-combattants démobilisés au sein de leurs communautés à travers deux composantes principales à savoir l’Appui à la réinsertion de 4000 ex-combattants et l’Appui d’exécution du Projet », a-t-elle souligné.
Pour la représentante de la Banque mondiale, il s’agit d’une étape cruciale dont le succès permettra la reconversion des ex-combattants dans des activités génératrices de revenus. Et, cela requiert d’apporter des réponses rapides aux attentes des communautés ayants été victimes du conflit.
« La Banque mondiale s’implique dans cette initiative en reconnaissant qu’il ne peut y avoir de développement sans paix et sécurité. C’est donc avec une grande satisfaction que je signe cet accord de financement ; essentiel pour la stabilisation et le développement dans des régions où la sécurité n’est plus optimale », a conclu Paola Ridolfi.
D.D