A partir du 15 novembre 2021, informe le ministère des Transport, débute l’application effective du Règlement N°14 de l’UEMOA avec une tolérance de 15% des poids maximum en charge des véhicules sur toute l’étendue du territoire national.
Première cause de la dégradation prématurée des infrastructures routières, la surcharge des véhicules augmente le coût d’entretien des routes, réduit la durée de vie des véhicules de transports, allonge les prix et délais d’acheminement des produits de consommation et met en danger la sécurité des personnes et des biens.
Le règlement n° 14/2005/CM/UEMOA est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Selon le Ministre des Transports et des Infrastructures, la mise en œuvre effective du Règlement n°14 a pour objectifs de préserver les infrastructures routières, de contribuer à la durabilité des investissements réalisés et d’améliorer la sécurité routière. Il s’agit notamment de contrôler systématiquement les camions dans les ports et plateformes de chargement ; de poursuivre les réformes du secteur des transports routiers : professionnalisation, gestion du fret et consolider l’encadrement tarifaire du transport (définition de prix plancher-prix plafond) ; de consolider les mesures de réduction du nombre de postes de contrôle ; de développer d’autres modes de transport (ex : ferroviaire).
La responsabilité des opérateurs économiques, des transporteurs et conducteurs des véhicules lourds de transport de marchandises utilisant le réseau routier est par conséquent interpelé. Des réunions de sensibilisation des transporteurs ont eu lieu sur l’échéance de cette mesure. Les transporteurs maliens se doivent de se mettre à l’affût pour ne pas être surpris par le délai.
Il faut noter que les gros-porteurs peinent à joindre les deux bouts, du fait des désagréments causés par le règlement 14 de L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Partagés entre la surfacturation, et la fiabilité, ils demandent aux autorités étatiques d’organiser des assises routières pour réglementer ce secteur.
Cyril Adohoun
Source : L’Observatoire