Le Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité (CRSS) a organisé à son siège du 21 au 22 mai 2019, un atelier d’évaluation de son plan d’action 2018 ainsi que l’élaboration et l’adoption de celui de 2019. Ces travaux étaient présidés par le commissaire à la RSS, Ibrahima Diallo, en présence des membres de la structure.
L’objectif de cet atelier de deux jours était de faire le point de l’état d’exécution des activités mené par le commissariat au cours de l’année 2018 et de faire la programmation du plan d’action 2019. Au dire du chef de cabinet, Mahamadou Abdoul Aziz, après avoir évalué le plan d’action de 2018, il est ressorti que le taux d’exécution des activités programmées pour l’année 2018 est assez satisfaisant, soit un taux de réalisation de 70%. Plus loin, il dira que les activités qui n’ont pas pu être réalisées en 2018 seront reportées en 2019. Donnant les raisons qui ont provoqué la non réalisation de ses activités, il a d’abord tenu, à indiquer qu’ils avaient un programme annuel assez ambitieux et qu’il a été validé au mois de mars ce qui a fait que le Commissariat n’a pu avoir neuf mois seulement pour l’exécuter.Ensuite, il est revenu sur la situation financière générale du pays qui fait que certaines activités demandent beaucoup de moyens et qu’avec la conjoncture il n’est pas du tout évident d’avoir à chaque fois les besoins exprimés en financement de la part du gouvernement du fait que l’essentiel de leurs activités est celui du budget de l’Etat.
Parlant de l’élaboration du plan d’action de 2019, il a fait savoir qu’il tiendra en compte de certaines reformes générales pour l’ensemble du pays et de quelques activités phares prévues pour être exécuter en 2019 dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord. Pour lui, il s’agit de la reconstitution des forces de défense et de sécurité dont l’accord parle, notamment les actuels Fama auxquels seront joints les combattants intégrés des mouvements signataires de l’accord, qui formeront ensemble les forces de défense et de sécurité reconstituées et seront progressivement redéployées dans les régions du nord. De même, il a évoqué la mise en place au centre ou au nord d’une police territoriale au niveau des collectivités, etc.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain