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Référendum du 9 juillet prochain : Les universitaires se prononcent

L’ex-ENA a abrité le jeudi 15 juin dernier, une conférence-débatsur le thème : « dialogue interne sur le referendum constitutionnel ».

bakary Camara Professeur  Doyen Faculte Droit Public FDPU Universite Sciences Juridiques Politiques Bamako USJPB

La conférence était animée par le Professeur Bakary Camara, Doyen de la Faculté du Droit Public, qui avait à ses côtés, Dr Paul Traoré, professeur de finances publiques et plusieurs de leurs collègues.

A l’entame de ses propos, le Pr Bakary Camara a déploré  la lenteur  des juristes de l’université  à donner leur point de vue par rapport au nouveau projet de loi portant révision de la constitution du 25 février 1992.

Selon lui, la révision constitutionnelle  suscite toujours  de vives réactions à cause  de  la complexité du droit. Ce qui fait que les avis restent  partagés  entre les partisans du ‘’oui  et ceux du ‘’non’’ pendant que les commentaires vont bon train sur les réseaux sociaux.

Pour Dr Paul Traoré, chaque génération peut changer  la constitution pour l’adapter  à la réalité du temps. Et la procédure en la matière  a été  respectée. D’après lui, la révision de la constitution est une impérieuse  nécessité  pour répondre aux exigences  du moment, puisque la  Constitution du 25 février 1992 est le  reflet  de la constitution française de 1956. Et l’article 118  n’a pas été violé car les occupants du Mali  sont les Maliens  même s’ils ont prix des armes contre leur pays.

Selon lui, quand il y’a contrariété  juridique en la matière, c’est la Cour Constitutionnelle  qui tranche.  Et celle-ci  a tranché en affirmant que  l’occupation interne  n’est pas une atteinte juridique  à l’intégrité territoriale du Mali, car  les frontières du Mali  restent intangibles.
Contrairement à lui, Dr Souleymane  Dehdira que  la révision de la constitution doit être  une  œuvre populaire  et une révision  ne doit pas être l’initiative du seul  président de la République. Pour lui, le contenu du nouveau texte renforce les pouvoirs du président de la République. Et par ailleurs, soutient-il, la question des populations déplacées n’est pas toujours pas résolue tandis que les élections communales n’ont pas pu se tenir sur l’ensemble du territoire national en raison de la situation sécuritaire.

Mais qu’à cela ne tienne, il dira que la révision constitutionnelle est un  exercice  démocratique et le referendum, un moyen d’expression du peuple. C’est pourquoi, il a souligné que le dernier mot revient donc au peuple le 9 juillet prochain.

Adiarra Coulibaly (stagiaire)

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