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Référendum du 18 : Le parti MPC appelle à voter pour le ‘’oui’’ massif

Dans le cadre de la campagne de vulgarisation et de sensibilisation des Maliens autour du projet de nouvelle constitution, les responsables du parti Mouvement population pour le changement ont organisé, le samedi 10 juin dernier à leur siège sis à Sebenikoro, en commune IV de Bamako, un point de presse. Occasion pour le président du MPC, le Dr. Mahamadou Abdoulaye Doumbia et ses militants de s’engager pour le ‘’oui’’ massif courant le 18 juin prochain, date du vote référendaire.

Au sujet de l’adoption du nouveau projet constitutionnel, le jeune politique a finalement décidé de faire appel à ses militants et sympathisants en vue de clarifier la position du MPC. Avec cette nouvelle constitution, énonce-t-il, beaucoup de choses changeront dans ce pays. Elle permet surtout aux Maliens de sortir du joug colonial et de recouvrer leur souveraineté tant à l’intérieur qu’à l’intérieur du pays. Dans sa déclaration, Mahamadou Abdoulaye a rassuré que la nouvelle constitution garantit le droit à la santé aux Maliens, le droit à l’éducation, à l’emploi, à la sécurité, la justice et tant d’autres reconnus aux citoyens dans un Etat démocratique. « J’avais appelé les militants du parti pour les inciter à aller voter le oui, le jour du scrutin référendaire », explique le président. Puis d’ajouter : « Nous votons en faveur du oui parce que nous voulons un Mali indépendant, souverain et libre face à la communauté internationale et aux ennemis du pays ». Si cette nouvelle constitution passe, dit-il, c’est une nouvelle vision ou ère qui passera pour les Maliens. Parce qu’elle permet la maitrise de la situation nationale du pays par les Maliens. Aux militants et sympathisants venus nombreux, le Dr. Mahamadou tenait à souligner que la nouvelle Loi fondamentale confère le droit aux Maliens de destituer tout président de la République qui trahira le pays à travers sa gestion du pouvoir. Chose qui n’est pas prévue dans l’ancienne constitution en vigueur depuis 1992 au Mali. Et d’être clair au sujet de la laïcité : « Elle(laïcité) n’empêche ni les musulmans de pratiquer convenablement leur religion, ni les chrétiens ou les animistes. Je ne vois aucun problème avec ce mot qui figure d’ailleurs dans la constitution de 1992 ». Le document constitutionnel contient de plusieurs innovations majeures. Pour son adoption, explique l’enseignant de profession, il va falloir que tous les fils du pays s’assument. Puis de promettre qu’ils continueront à mobiliser les Maliens jusqu’à la fermeture de la campagne ouverte en vue de convaincre plus d’un en faveur d’un vote utile et de changement. C’est-à-dire l’acceptation de ce projet par les Maliens à travers une victoire écrasante. Au nom des femmes, Diabassitan estime que le pays ne peut aucunement se construire sans l’implication et la participation active des Maliennes de tout bord. «Ce pays est dans les mains des femmes. Il nous appartient tous. Il ne peut y avoir de changement ou de refondation en marge de la participation des femmes. De ce fait, poursuivra l’intervenante, il faudra que les femmes sortent massivement, le dimanche 18 juin 2023, pour voter oui ». La rencontre tenue en présence des représentants de l’Alliance pour le Mali (AMA), un regroupement politique, a également été mise à profit par Paul Fassiriman Keïta, représentant des jeunes du parti pour soutenir que « cette nouvelle constitution sera adoptée pour toute la jeunesse du pays ». « Je reste convaincu que les jeunes sont conscients de leur avenir et de leur devenir. Je leur demande de voter pour le oui », a-t-il réitéré.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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