L’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a cessé d’être efficace dans la réduction des accidents au Mali. Malgré l’apparence et l’assurance que tente de donner son actuel Directeur général, Mamadou Konaté, qui le plus souvent, à la veille des fêtes (Ramadan, Tabaski, 31 décembre), sort sur le petit est écran de l’ORTM pour dire les mesures prises par sa structure pour réduire les accidents. En réalité, ces mesures annoncées ne sont que des mensonges et du tapage médiatique du Dg de l’ANASER.
Or, l’objectif principal assigné à l’Anaser en 2016 par son Conseil d’administration est la réduction à long terme du nombre annuel d’accidents corporels pour le ramener sous la barre de 7500 victimes d’ici l’horizon 2020. Pour l’atteinte de cet objectif, les campagnes de sensibilisation pour un changement positif de comportement des usagers de la route, mais également la collecte et le traitement des données d’accidents de la route devraient être renforcées. Mais, tout cela n’a jamais eu lieu.
Aussi, depuis une année, à l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser), rien ne bouge. Et pour cause : les nombreuses activités d’information, de sensibilisation et de communication, en faveur des usagers de la route, voire des citoyens, sont renvoyées aux calendes grecques. Alors que, les millions de Fcfa destinés à cette mission figurent en bonne place dans le budget. Chaque année, celui-ci est reconduit avec une légère augmentation, mais le travail pour lequel il destiné, est rarement exécuté ou effectué au rabais.
Pour preuve, en 2016, l’Anaser a presque saboté la formation et la sensibilisation des acteurs majeurs du dispositif de la circulation routière que sont les porteurs d’uniforme, les chauffeurs, les conducteurs de tricycles et les membres des associations de sécurité routière. À un moment où le pays s’apprête à l’organisation des élections communales et régionales, puis du Sommet Afrique-France en janvier prochain, cela devient inquiétant.
Affaire à suivre !!!
Source: La lettre du Mali