L’un des points d’accord entre l’UNTM et le gouvernement est la réduction du prix de la viande d’ici le mois de mars. Pour respecter cet engagement, le ministre du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmed Moussa a échangé avec les acteurs du commerce et les membres de l’Agence malienne de Métrologie afin de prendre les dispositions idoines. C’était le mardi dernier dans la cour de la Direction nationale du commerce, de la consommation et de la concurrence.
L’objet de cette rencontre portait sur deux points essentiels, à savoir : la mise en œuvre de l’accord avec l’UNTM en ce qui concerne le ministère en charge du commerce et de la concurrence et les dispositions à prendre en vue d’améliorer les techniques de collecte et de traitement de l’information du prix des stocks.
Selon le ministre du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence Alhassane Ag Ahmed Moussa, la principale mesure à prendre dans le cadre de l’accord UNTM–gouvernement est la réduction du prix de la viande et du riz, d’ici fin mars. Toute chose qui nécessite un certain nombre de mesures immédiates en matière de régulation du prix. « Donc il s’agit de réfléchir très rapidement pour prendre des dispositions en attendant d’autres mesures de régulation qui vont être prises par le gouvernement, il faut s’assurer que l’impact de ces mesures va permettre la réduction et la maîtrise des prix sur les moyen et long termes », a-t-il souligné.
« C’est la raison pour laquelle nous avons parlé de la dynamisation du comité de veille qui ne comprend par un certain nombre de structures pourtant importantes, notamment certains services du ministère de l’agriculture et celui de l’élevage » ajoutera le ministre.
« Nous avons aussi fait d’autres recommandations pour l’utilisation rationnelle des ressources humaines et matérielles parce que, quelles que soient les ressources humaines, financières et matérielles que vous avez, si elles ne sont pas rationnellement utilisées, vous ne pouvez pas être efficace, surtout que maintenant nous sommes en train de travailler sur les budgets en mode ‘’budget programme‘’. Cela veut dire que pour toutes les actions civiles que nous menons, nous devons avoir des résultats concrets. D’où, la nécessité d’utiliser rationnellement les ressources humaines et matérielles ».
Tour à tour, les principaux intervenants ont attiré l’attention du ministre sur le manque de moyens matériels et surtout le manque de personnel dans les différentes sections de la DGCC au niveau des communes dans le district de Bamako et proposé des recommandations sur la réduction des prix de la viande et du riz.
Cette rencontre a enregistré la présence du Directeur général de l’Agence malienne de Métrologie, M. Lassana Togola, du personnel de la Direction générale du commerce et de la concurrence (DGCC) et de plusieurs acteurs commerciaux.
Bintou Diarra
Le Challenger