Face à l’omission de leurs noms sur la liste du test de recrutement des travailleurs contractuels à la Fonction publique par le ministère de l’Enseignement Supérieur, le Collectif des vacataires a animé une conférence de presse, le jeudi 5 septembre, à Faladié. C’était pour dénoncer cet état de fait et demander la suspension du test prévu le 14 septembre prochain afin de réparer cette « injustice ».
Le Collectif a fait savoir que ses membres travaillent depuis de nombreuses années au sein des Universités et contribuent aux activités pédagogiques des étudiants. Selon le porte-parole, Ibrahima Sangho, ils se sont battus au sein de leur syndicat afin que le gouvernement puisse les intégrer à la Fonction publique. Et la commission chargée de cette question a profité de cet accord accepté par le gouvernement pour introduire leurs proches parents sur la liste des personnes autorisées à faire le test.
Selon les plaignants, la commission chargée du dépouillement a écarté des enseignants non permanents qui servaient et continuent de servir dans les universités au profit des personnes qui n’ont jamais servi à l’Université. « Nous demandons la suspension pure et simple du test jusqu’à l’analyse approfondie de la situation ».
Prenant la parole, un autre membre du collectif, Sory Ibrahim Maïga a souligné que le Collectif n’entend pas croiser les bras, et que ses membres useront de tous les moyens légaux pour que justice soit faite. Ainsi, dira-t-il, «en examinant la composition de la Commission de dépouillement des dossiers de près, on constate qu’aucune université n’a été associée à ladite organisation».
O. BARRY
Source: l’Indépendant