Les jeunes voient de plus en plus le secteur de la défense et sécurité comme un créneau porteur. C’est pourquoi, ils sont des milliers à chercher à intégrer massivement le corps des Forces armés et de sécurité (Famas), et, ce depuis les événements de mars 2012.
En 2013, lorsqu’il y a été lancé le recrutement au sein des Forces armés et de sécurité (Famas), les citoyens ont répondu massivement à la sollicitation. Malheureusement le nombre de place était très limité. Car sur plus de 25 000 jeunes volontaires, en pleine guerre contre les djihadistes et rebelles et autres narcotrafiquants, l’Etat n’avait besoin qu’un peu plus de 3 000 éléments sur toute l’étendue du territoire. A Bamako seulement, on ne dénombrait pas moins de 15 000 candidats. Lors de la présélection, ceux-ci étaient programmés pour une semaine du lundi au dimanche de 06h du matin à 18h ; sans compter les candidats des trois autres centres : Kayes, Ségou et Mopti. Après cette première phase de nombreux candidats malheureux sont retournés chez eux très déçus. Et dès lors, ils attendaient avec impatience le prochain recrutement, qui tardait à venir. A l’annonce de la nouvelle en fin août, c’était la mobilisation chez les jeunes qui aspirent intégrer le corps. Les différents centres de dépôt ont été pris d’assaut par des milliers de jeunes. Maintenant place aux préparatifs, en entendant la publication de la liste des présélectionnés. Chaque jour, il n’est pas rare de voir des candidats faire le footing sur les espaces publics. Une manière de s’entrainer avant le démarrage proprement dit du concours qui interviendra après la publication des listes. Souhaitons que leur espoir ne se soit pas déçu cette année encore.
Par MLSIDIBE
Source : Bamada.net