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Reconnaissance pour les Forces armées

Un militaire tué sur le champ d’honneur sera élevé au grade supérieur. C’est le cas de Feu Zany dit Kassim Traoré qui a malheureusement perdu la vie lors de l’attaque terroriste sur le campement de Kangaba près de Bamako. Le jeune caporal a été élevé au grade de sergent et il a reçu la médaille du mérite militaire à titre posthume. Ce sont les héritiers du défunt qui bénéficieront des avantages de ces titres (promotion et décoration). À ces distinctions, s’ajoute le statut de pupilles de la nation et de la République pour tous les héritiers mineurs des victimes militaires ou civiles au cours d’une mission de la nation. Avec une telle assurance, aucun militaire n’aura plus peur de mourir pour la patrie car ses arrières sont déjà assurés par l’État. Avant cette loi, une fois qu’un militaire décédait sur le champ de bataille, sa famille avait droit à six mois de salaire. Et, si elle habitait le camp, elle devrait le quitter au terme des 6 mois. Mais, avec la nouvelle loi, tout militaire qui tombe sur le champ d’honneur est assuré. Ses ayant-droits ont dix ans pour bénéficier des avantages liés au grade de leur père.

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Pourquoi a-t-on besoin d’une Constitution ?

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La rédaction d’une Constitution permet de garantir à chaque citoyen le respect de ses droits. La Constitution est donc nécessaire pour garantir les droits fondamentaux des citoyens. Elle repose, par exemple, sur le principe de l’égalité des citoyens devant la loi ; fait du suffrage universel la source de la légitimité et accorde à chacun le droit de faire entendre sa cause devant un tribunal indépendant. Elle permet ainsi d’écarter l’arbitraire en donnant à tous les citoyens la possibilité de connaître les différents organes de l’État. La Constitution définit les différents organes de l’État selon le principe de la séparation des pouvoirs, car elle organise les pouvoirs publics composant l’État en séparant le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire afin de permettre l’équilibre des différents Pouvoirs. Dans ce cadre, la Constitution définit les compétences des différents organes de l’État et la manière dont ils sont désignés ; règle les rapports entre les différents pouvoirs en leur donnant la possibilité de se contrôler mutuellement ; et fixe la répartition des compétences sur l’ensemble du territoire en définissant l’organisation de l’État qui peut être unitaire et centralisé ou fédéral. En l’absence de Constitution, c’est la coutume qui définit le cadre général de l’organisation de l’État. Dans une telle situation, les risques de gouvernement arbitraire sont importants.

Ce que dit Madani Tall

Précisons d’abord que chacun sait le respect dû aux 9 juges de la Cour Constitutionnelle, composée essentiellement de magistrats et administrateurs émérites, dont chacun sait la compétence. Seulement les Maliens sont inquiets de leur partialité et de leur potentielle allégeance à celui qui les a nommés, plutôt qu’au peuple qui les tient pour garants des lois. Parmi ces 9 juges, 3 sont désignés par le président de la République, 3 autres par le président de l’Assemblée nationale et 3 par le Conseil supérieur de la magistrature. Comprenez nos inquiétudes lorsque l’on sait que certains de ces juges furent secrétaire général du parti au pouvoir, Directeur de cabinet du président actuel ou encore mandataire pour le dépôt de sa candidature. Comprenez notre inquiétude lorsque l’on sait que TOUS, hormis la doyenne et la présidente, ont été désignés durant le régime en place. Ce que nous leur demandons en tant que cadres émérites et gardiens des lois, c’est d’oublier qui les a nommés et regarder le peuple. Car, une fois à la cour, c’est le peuple et la loi qu’ils servent et non un régime, un ami ou une faction. Presque tous ont un âge canonique qui en fait des pères et mères pour nombre de Maliens. Leur responsabilité est grande face à l’histoire et aux générations futures. Dieu veille.

Tapoisme en puissance

Me Tapo vient de dire au JT que ce n’est pas à cause des marches antipatriotiques que leur référendum ou référent d’hommes a été reporté ! Il dit que c’est dû à la saisine de la Cour constitutionnelle par l’opposition parlementaire pour contrôle de constitutionnalité qui, à son tour, a écrit au président de la République pour le report, et la cour va statuer durant un mois. Et, par conséquent, deux dates sont déjà à l’horizon, les 23 et 30 juillet au cas où la Cour donnerait son quitus (jugé recevable) ! Il ne s’est pas arrêté là. Il a dit au journaliste de ne pas l’interrompre lorsque celui-ci lui a posé la question suivante : Qu’est-ce que ce n’est pas à cause des pressions sociales ? Il répond en ces termes : «Du tout, ce n’est pas parce qu’une frange de population manifeste de façon antipatriotique qu’elle n’est pas d’accord que le référendum peut être reporté ! Si nous (la majorité), les 111 députés et leurs militants, leurs bases avaient voulu répliquer par une contremarche, la foule allait être plus grande que celle du 17 juin ! Donc ce n’est pas la cause du report et ce référendum aura lieu en toute légalité après l’avis (favorable) de la Cour !»

Salama réplique à Bourama

Mme Sy Kadiatou Sow, présidente de la Plate-forme «Antè Abana» : «Nous avons tous suivi, dans la nuit du 20 juin dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta lors de la cérémonie de remise du document relatif à la charte et la cartographie des territoires. Le spectacle était tout simplement affligeant. Mais, ce qui est difficile à comprendre est que le chef d’État ne parvienne pas à contenir sa colère devant ses invités de marque au cours d’une cérémonie officielle, très solennelle. Comme on le dit, la colère est toujours mauvaise conseillère. Nous souhaitons et espérons qu’entre le cœur et la raison, que ça soit la raison qui finisse par l’emporter. Nous aimerions tellement, en tant que Maliens, que sur ce registre-là aussi, que notre président soit à hauteur des autres chefs d’État. Le président de la République doit comprendre que ceux d’en face ne sont pas des enfants turbulents, capricieux qu’il faut rappeler à l’ordre en agitant un doigt menaçant. Ceux d’en face sont des femmes et hommes déterminés à assumer pleinement leur citoyenneté. Ni intimidation, ni menace, ni invective, ni mépris et arrogance de certains partisans zélés ne pourront les distraire. Ils disent qu’ils sont en ordre de bataille, évidemment avec les moyens de l’État. C’est un vaste mouvement qui est enclenché et ce mouvement est en marche. Nous leur répondons que nous sommes en ordre de marche…».

La requête résiduelle

Au Mali, le référendum constitutionnel prévu pour le 09 juillet 2017 a été reporté à une date ultérieure. La décision a été prise lors du conseil des ministres du mercredi 21 juin 2017. Ce report fait suite à une saisine de la Cour constitutionnelle d’une requête des députés de l’opposition. Ils sont une vingtaine de députés de l’opposition, à introduire une requête au niveau de la Cour constitutionnelle, en application de l’article 118, alinéa 2 de la Constitution. Pour ces députés, le projet de loi portant révision de la constitution du 25 février 1992, initié en application des dispositions de ladite Constitution, viole l’article 118 de la constitution. Dans leur requête, qui a été reçue dans la forme par la Cour constitutionnelle, ils dénoncent la manière dont la révision de la constitution a été initiée par le gouvernement. C’est pour cela que le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’État a informé le Conseil des ministres de la saisine de la Cour constitutionnelle de cette  requête en date du 16 juin 2017 aux fins de contrôle de constitutionnalité de la Loi n°2017-31/AN-RM du 02 juin 2017 portant révision de la Constitution du 25 février 1992. En dehors de la requête des députés de l’opposition, il y a une autre du parti pour l’Indépendance, la démocratie et la solidarité (PIDS). Un groupe de magistrats qui compte aussi déposer une nouvelle requête contre le projet de révision constitutionnelle. Le Conseil des ministres a décidé du report à une date ultérieure du référendum, initialement prévu pour le 09 juillet 2017.

TOUS contre OUI

Après la grande marche de Bamako, du samedi 17 juin, qui restera dans les annales des grandes mobilisations du Mali, les anti-oui, c’est-à-dire ceux qui sont contre le référendum, continuent de marcher à Sikasso, Mopti. Plusieurs Maliens de France et des USA ont tous battu le pavé à leur manière. «Puisqu’ils craignent plus la France que leur peuple, alors aujourd’hui deux Français de premier plan savent que les Maliens ne sont pas d’accord avec ce maquignonnage constitutionnel. D’abord, le Président de la République française qui fera remonter l’information. Ensuite, le plus grand acteur français dont le restaurant se trouve dans la même rue que l’Ambassade du Mali qui a subi les conséquences de cette révision. Et au-delà, tous les habitants qui commenceront à se dire que les Maliens manifestent contre une dictature comme cela est habituel en Afrique. Après la manifestation de Bamako, bravo à la diaspora de Paris et New York. Car, de mémoire, depuis l’Indépendance, nous n’avions jamais vu autant de Maliens rassemblés dans les rues de Paris. Dieu veille».

Citoyenneté en musique

Après quelques mois de studio, Blonba a le plaisir d’informer que la première étape de la production du spectacle musical «hóron» a été close la semaine dernière. Pour rappel, ce spectacle musical est une adaptation de l’essai d’Alioune Ifra N’Diaye “On ne naît pas Banyengo, on le devient”. C’est un outil de sensibilisation citoyenne qui est destiné aux espaces scolaires et universitaires. Les répétitions commencent dès la semaine prochaine. La création est prévue pour mi-septembre. Suivie d’une tournée dans les 5 plus grandes régions et auprès de dizaines de milliers de scolaires et d’étudiants. ”Maa Koro, Banyengo, A ye ndeme,  Bambo, Takamba donne-moi ta main, Wele Wele ” sont les  5 sons du spectacle. Des sons de belle facture qui poussent la jeunesse à comprendre la citoyenneté, les mots et leurs sens, surtout le «horonya» qui est objet de plusieurs interprétations. Ce sont des morceaux à écouter pour tout citoyen.

Report-Land

Depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, nous avons constaté qu’il n’a pas eu la chance des hommes et des femmes qui travaillent. Malgré sa bonne foi, IBK est pris en otage par des politiciens de toutes les sauces ; chacun dans son propre calcul personne ne veut aller au charbon pour le président. Certains ont les mêmes ambitions que le locataire de Koulouba. Du coup, tout ce qu’il fait finit par un échec. Le port du casque a été reporté ; le procès Amadou Aya Sanogo reporté ; le retour de l’administration à Kidal reporté ; le retour de l’armée à Kidal reporté ; la fin de l’état d’urgence reportée ; la conclusion du contrôle physique reportée ; l’interdiction des emballages plastiques reportée ; le quota des femmes dans l’exécutif reporté ; l’opérationnalisation des régions reportée ; l’élection de la Femafoot reportée ; le référendum constitutionnel reporté ; le déménagement à Koulouba reporté ; la présence résiduelle de l’Etat partout au Mali reportée. Tous ces reports ont un dénominateur commun : déficit de communication. Le peuple est mal informé ou souvent c’est la mauvaise volonté des cadres et autres responsables qui font échouer ces initiatives.

Peur pour rien !

Au lendemain de l’attaque contre le campement Kangaba, qui a fait 9 morts, le mardi, une alerte à la bombe avait créé une grosse frayeur à Bamako. En réalité, il s’agissait d’un véhicule de marque Mitsubishi, abandonné après une panne par un vieillard, au rond-point Samaba (Éléphant), qui a créé une psychose d’attentat à la voiture piégée. Rien de tout cela ! Alertée par le voisinage de la longue présence de ce véhicule en cet endroit, une équipe de déminage des forces de sécurité s’y est immédiatement rendue. Après une fouille minutieuse de la voiture, avec l’aide de l’équipe cynophile, aucune trace de bombe n’a été trouvée en ce lieu. Le propriétaire du véhicule, alerté, s’est rendu sur les lieux en se confondant en excuses et affirmant aux forces de sécurité qu’il avait pourtant bel et bien confié son véhicule à “quelqu’un”. C’est le lieu de saluer la vigilance et la promptitude des forces de sécurité maliennes.

«OUI AN SON NA»

La grande salle de cérémonie de la maison des aînés a refusé du monde. La Plateforme «OUI AN SON NA» était venue annoncer à la presse nationale et internationale la mission qui est désormais la sienne : montrer le bien-fondé et son attachement au projet de révision constitutionnelle. La conférence de presse a été animée par Monsieur Issoumaila Diallo, Mamadou N’Diaye et Youssouf Guindo, en présence de nombreux étudiants et curieux émanant de la société civile qui ont effectué le déplacement. Les membres de la plateforme «OUI AN SON NA» prendront la route de l’intérieur du pays dans les jours qui suivent pour aller partager leur conviction avec les populations. Il faut noter que cette plateforme regroupe plus de 300 associations en plus des 80 (à Bamako et environs) reparties à travers toute l’entendue du territoire national. «Le projet de révision constitutionnelle ne remet pas en cause les acquis démocratiques, le principe de l’intangibilité, de l’intégrité du territoire national et de la souveraineté nationale restent intacts». C’est ce message hors de toute confusion qui sera porté dans le Mali profond.

Macron supporte L’OM

Ce n’était pourtant pas voulu, mais le président de la République française a une obligation de neutralité. Alors l’OM de Dimitri Payet ne s’est pas démonté devant Emmanuel Macron, mardi dernier, dans les vestiaires du Stade de France, à la suite de la belle victoire de la sélection tricolore contre l’Angleterre (3-2), en amical. Alors que l’homme d’État, à qui Didier Deschamps a offert le maillot de Paul Pogba, rencontrait un à un les Bleus, et ce pour la première fois depuis son élection au mois de mai, le milieu offensif de l’Olympique de Marseille, qui n’avait pas joué, quand son tour fut venu de serrer la main, accrocheuse, de l’ancien banquier d’affaires, n’a pas pu s’empêcher de lui lancer malicieusement : “Enfin un président qui supporte une vraie équipe ! “Macron : “Je ne veux pas de problèmes”. Sourire gêné de Macron, qui se doit d’être neutre : “Je ne veux pas de problèmes avec tous les autres…” Même chose après le “Allez l’OM !” de Florian Thauvin, selon Téléfoot. L’Amiénois de 39 ans n’a jamais caché son admiration pour l’OM, comme par exemple Nicolas Sarkozy, l’un de ses prédécesseurs à l’Élysée, soutient clairement le Paris Saint-Germain.

Le Reporter

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