Pour non-paiement des frais scolaires, demi-bourses et les autres dépenses scolaires de l’année scolaire 2022-2023, l’association des écoles privées agréées du Mali observe, depuis le lundi dernier, un arrêt de travail de 120 heures sur toute l’étendue du pays. Dans un communiqué en date du 14 novembre, le ministre de l’Education déplore la situation et estime que des efforts ont été consentis par le gouvernement.
En plus de la semaine dernière, les promoteurs d’établissements privés et leurs syndicalistes observent un arrêt de travail durant toute cette semaine. Une situation que vit le monde de l’enseignement suite à l’échec des négociations menées entre les syndicats et le gouvernement. Pour ce qui est ce nouvel arrêt de travail toujours en cours, l’actuel ministre de l’Education nationale annonce regretter de constater que les associations des promoteurs d’écoles de l’enseignement secondaire aient décidé de reconduire, depuis le lundi 13 novembre dernier, leur mot d’ordre d’arrêt de travail de 120 heures ce, en dépit des efforts fournis par le gouvernement de la transition. De par ce communiqué, le ministre estime que la position des syndicalistes est étonnante. « Cette décision est d’autant plus surprenante que sur un reliquat de 3 499 467 000 F à payer au niveau du district de Bamako, le ministre de l’Economie et des Finances s’est engagé à régler, immédiatement, un montant de 2 000 000 000 F dès l’établissement des conditions par les services compétents », lit-on dans le document. Visiblement persuadé que seul le dialogue doit prévaloir dans cette situation, le premier responsable appelle les syndicalistes à privilégier les négociations. « Le ministre de l’Education nationale réitère son appel au dialogue et à la préservation des intérêts des enfants du Mali », indique-t-on.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS