Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

RDC: l’opposant Katumbi qualifie de “mensonge grotesque” les allégations du gouvernement

L’opposant congolais Moïse Katumbi a qualifié mercredi de “mensonge grotesque” les affirmations du ministre de la Justice qui le soupçonne publiquement de recruter des mercenaires étrangers, y compris parmi des anciens militaires américains, dans son fief politique du sud-est du pays.

Moïse Katumbi ancien gouverneur ex-Katanga RD Congo

“C’est une honte, un mensonge grotesque (…) on cherche simplement à nuire à ma personne”, a déclaré à l’AFP M. Katumbi, réagissant à l’ouverture d’une enquête judiciaire annoncée plus tôt dans la journée par le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba.

Selon ce dernier, d’anciens militaires américains spécialisés dans “la formation, le maniement des armes, comme agent de sécurité, ou garde du corps” sont actuellement “au service” de M. Katumbi dans l’ex-province du Katanga.

Le 24 avril, quatre proches de M. Katumbi, dont un Américain, étaient d’ailleurs arrêtés à Lubumbashi au cours d’une manifestation d’opposition.

“Cet américain était venu en consultance”, s’est justifié mercredi M. Katumbi, qui dit s’organiser pour assurer sa sécurité après la fin du mandat, dans la foulée de sa démission, des policiers chargés de le protéger.

Passé dans l’opposition en septembre après avoir démissionné de ses fonctions de gouverneur de l’ancienne province du Katanga (sud-est de la RDC) et quitté le parti présidentiel, M. Katumbi, 51 ans, est considéré comme un potentiel candidat à la présidentielle prévue théoriquement avant la fin de l’année.

En mars, une coalition d’opposition, qui réunit sept partis (G7) ayant quitté la majorité en septembre, avait exhorté M. Katumbi, un homme d’affaires prospères, de se présenter à la présidentielle. Et un autre regroupement des partis d’opposition a présenté dimanche, M. Katumbi comme “candidat commun de l’opposition” à ce scrutin incertain.

“Aucun jour, moi Moïse Katumbi, je prendrai les armes pour le pouvoir”, a-t-il assuré, ajoutant que sa “lutte est démocratique et pacifique pour le respect de la Constitution et l’alternance au pouvoir”.

Le climat politique est très tendu depuis plusieurs mois en RDC alors que chaque jour qui passe rend un peu plus improbable la tenue, comme prévu, de la présidentielle avant la fin de l’année.

L’opposition accuse le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la Constitution interdit de se représenter, de chercher à tout faire pour se maintenir à la tête du pays au-delà du terme de son mandat en décembre.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance