L’épiscopat catholique congolais a indiqué lundi redouter que la multiplication des foyers de tension ne soit un plan pour empêcher la tenue des élections en RDC
« Nous sommes profondément peinés de constater la multiplication de foyers d’insécurité et de violences qui se généralisent sur la quasi-totalité du territoire national », a déclaré l’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
« Nous redoutons une planification en vue de retarder ou d’empêcher la tenue des élections » d’ici la fin de l’année, a-t-il ajouté, à l’issue de l’assemblée générale de la Cenco, sans nommer les instigateurs de cet éventuel plan.
Ces élections découlent de l’accord du 31 décembre signé, sous l’égide de l’épiscopat, par le pouvoir et l’opposition, qui doit sortir le pays de la crise liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila – dont le mandat est échu depuis le 20 décembre.
« Un désastre incontrôlable »
Depuis le début de l’année, plusieurs régions de l’est, du centre et du sud-est de la RDC sont le théâtre de violences meurtrières, à caractère communautaire ou à l’initiative de milices armées. « Cette situation (…) risque de plonger notre pays dans un désastre incontrôlable », s’est inquiété le porte-parole de la Cenco.
Publié: le 28-02-2017 par jeuneafrique