Dans son rapport, Antonio Guterres indique que » les Forces de défense et de sécurité maliennes ont été la cible de 25 attaques, au cours desquelles 49 membres des Forces armées maliennes et 2 membres de la police et de la gendarmerie ont été tués, et 55 blessés, dont 53 membres des Forces armées maliennes et 2 membres des forces de sécurité « .
Quant à la MINUSMA, il relève » qu’elle a subi 14 attaques, qui ont fait 4 morts et 50 blessés. Le nombre d’attaques a donc baissé par rapport à la période précédente, durant laquelle 39 attaques ont fait 7 morts (6 soldats de la paix et 1 prestataire militaire) et 48 blessés « .
Les attaques aux engins explosifs semblent avoir connu une baisse suivant ce rapport. Qui note que » 137 attaques de ce type ont été enregistrées depuis juillet 2020, contre 168 pour la même période en 2019 et en 2020. Parmi les soldats de la paix de la MINUSMA, 7 sont morts et 87 autres ont été blessés lors de ces attaques ; 4 avaient été tués et 69 autres blessés au cours de la même période en 2020 « .
» La Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin et l’État islamique du Grand Sahara ont continué de diriger des attaques contre la population locale et les forces internationales dans le nord du Mali. Les taxes illégales exigées par les extrémistes, qui imposent en outre leur propre interprétation de la charia (parfois par des moyens coercitifs tels que les enlèvements), sont monnaie courante, en particulier dans les régions de Douentza, de Gao et de Ménaka ainsi que dans les zones contiguës dans le sud de la région de Tombouctou. Les extrémistes continuent également de multiplier les opérations dans le sud du pays, dans les régions de San et de Sikasso. Les activités terroristes se sont également intensifiées dans le centre du Mali » peut-on lire dans ce rapport.
S’agissant de la mise en œuvre de l’accord pour la paix, il signale que » le Comité de suivi de l’Accord s’est réuni en dehors de Bamako pour la deuxième fois depuis sa création. Le 29 mars, à sa 42e session, tenue à Kayes, il a constaté qu’aucun nouveau progrès n’avait été accompli dans l’exécution des engagements pris précédemment, notamment pour ce qui est d’accroître la participation des femmes aux mécanismes du Comité et de faire en sorte que le bataillon de l’armée reconstituée déjà déployé à Kidal devienne opérationnel « .
Abdoulaye DIARRA
Source: l’Indépendant