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RANDGOLD RESSOURCES: Regard vers un futur radieux au Mali

Il est plus que jamais important pour les gouvernements Africains de s’engager avec les investisseurs dans un esprit de réel partenariat. (Dixit) Mark Bristow Directeur exécutif Randgold Resources.

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Dans le cadre de sa stratégie de communication, la société Randgold Ressources a animé  mercredi dernier dans la salle de conférence de l’hôtel Onomo une conférence de presse portant sur les activités des mines de Loulo, Gounkoto et Morila dont elle assure la gestion.

Devant les hommes des médias, Mark Bristow Directeur exécutif de Randgold Ressources accompagné par ses fideles collaborateurs, notamment Graham Shuttleworth Directeur, financier, et Mahamadou Samaké Sam Directeur régional groupe Afrique de l’ouest,  a fait savoir que la contribution de Randgold au trésor public en faveur des populations maliennes autour des mines de Loulo, Gounkoto, Morila est un exemple frappant des résultats tangibles. Le pays a bénéficié des investissements continus de Randgold Mali.

En effet, au cours des 20 années que Randgold a passé au Mali, ils ont investi 1500 milliards de francs CFA (2,8 milliards de dollars), et contribue pour 2500 milliards CFA (4,7 milliards de dollars) dans l’économie du pays sous forme de taxe, redevance, les salaires, les paiements aux fournisseurs locaux, et dans les initiatives communautaires.

Bristow a ajouté : « Nous avons une longue histoire de partenariat avec le Mali et durant cette période, le pays et la compagnie ont eu à travailler durement ensemble pour surmonter de nombreux défis. Randgold est engagée pour continuer cette coopération dans l’intérêt de sécuriser à long terme la durabilité de l’économie malienne et l’industrie minière qui est l’épine dorsale. » Il a ensuite signalé que les mines de Randgold au Mali représentent par an 7 à 11% du PIB avec la mine de Loulo qui déjà contribué pour 2,3 milliards de dollar dans l’économie du pays, Gounkoto pour 0,6 milliards de dollar, et Morila 2 milliards de dollar sous forme de royalties.

« Morila est maintenant presque au terme de sa vie mais elle a  encore devant elle, trois années de production rentable pendant le complexe Loulo-Gounkoto est en voie pour battre sa prévision de production de 2016 et continuera de produire plus de 600 000 onces d’or par an pendant les 10 prochaines années avec une durée de vie qui dépassera cet horizon. » a-t-il ajouté.

Bristow a dit qu’une industrie minière couronnée de succès et durable pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de l’économie malienne si les nouveaux investissements étrangers pouvaient être attiré à travers un régime fiscal clair et stable, sécurisé par une convention.

Il a par ailleurs regretté que le contentieux que sa société a avec le Fisc soit mis sur la place publique. Il a rappelé qu’ils ont eu affaire avec plusieurs ministres des Finances dans ce pays mais jamais contentieux n’a fait autant de bruit.

En homme responsable, Mark Bristow s’est refusé de communiquer le montant de la somme que le fisc malien réclame à Randgold. Il a précisé qu’ils n’ont jamais refusé de payer. Le fisc peut réclamer un montant, mais il est aussi de leur droit, comme tout contribuable de contester le montant exigé. Pour conclure sur ce chapitre, le Directeur exécutif de Randgold ressources a rappelé que quand le tribunal a ordonné le remboursement à sa société le trop perçu que les impôts leur avait soutiré  ils n’ont pas fait de publicité autour de ça  non plus.

Nos sources nous disent que la société minière a payé 15 milliards soit le tiers de ce qui lui réclame le service des impôts.

A.M.N

 

Source: sphynx

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