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Racine Seydou THIAM aux journalistes: « aucun groupe armé ne sera toléré sur le territoire national »

Dans le cadre de sa traditionnelle rencontre mensuelle avec les hommes de médias sur les activités du Président IBK, appelé «Rendez-vous avec Koulouba», le directeur de la Communication de la Présidence de la République, Racine Seydou THIAM, était, jeudi dernier, face à la presse à la Maison de la presse.

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Avec les hommes de médias, les échanges ont porté sur le nouveau mandat de la MINUSMA, les autorités intérimaires, l’application de l’accord, mais aussi et surtout la création d’un mouvement politico-armé pour la défense des peuls.
Sur ce dernier point, M. THIAM a souligné que le gouvernement ne saurait tolérer la présence d’aucun groupe armé, quel qu’il en soit, sur le territoire malien, car, a-t-il rappelé, l’Accord de paix issu du processus d’Alger permet de traiter dans le dialogue toutes les questions de défense des communautés.
Pour le chef de la Cellule de communication de la Présidence, la position de Koulouba est claire par rapport à la création des mouvements armés.
«Le Président IBK est un républicain. Il n’est pas un républicain qui accepte et qui s’accommode de la prise d’armes par des communautés ethniques pour se défendre », a-t-il indiqué.
A son avis, le rôle de défendre toutes les communautés incombe à l’armée malienne et à elle seule. Ainsi, pour M THIAM, il est aussi important que cette armée occupe l’ensemble du territoire national. Quoi qu’il advienne, il a invité le peuple à faire confiance aux capacités de l’armée malienne pour la gestion de ces questions de violences armées sur le territoire national.
Dans son exposé liminaire, il s’est félicité de l’adoption de la Résolution 2295 par l’Assemblée générale des Nations unies qui prolonge le mandat de la MINUSMA. Ce vote prouve, a-t-il soutenu, que la volonté du peuple malien a été entendue par la communauté internationale.
Il s’est réjoui de constater que le retour de l’Etat dans les localités du nord est clairement signifié dans cette nouvelle résolution 2295 de l’ONU.
«Ils ont donné un mandat robuste, avec une capacité de riposte importante, en plus d’un renforcement des effectifs et des moyens», s’est-il satisfait. Aussi, a-t-il fait savoir, la mise en place des autorités intérimaires sera également l’occasion d’un retour effectif de l’administration au nord du pays. «Tant que nos populations ne verront pas le préfet, le sous-préfet et les services sociaux de base dans leurs localités, on continuera à parler de paix à Bamako, sans qu’elles n’y croient», a-t-il dit.
Les autorités intérimaires vont se mettre en place de façon consensuelle dans les zones où elles sont nécessaires, a-t-il soutenu.
Dans la foulée, il s’est réjoui de la présence de Bilal Ag ACHERIF, président de la Coordination des mouvements armés (CMA), le mois dernier, à Bamako. Une visite qu’il considère comme une avancée significative dans la mise en œuvre de l’accord.
Le Président IBK souhaite que cet accord soit un accord entre Maliens et que le dialogue soit direct entre frères maliens, a-t-il expliqué.
Ce qui est rassurant, selon le conférencier, c’est qu’il y a eu l’organisation de patrouilles mixtes entre les groupes signataires et les forces armées maliennes dans le nord du pays. Mieux, depuis la signature de l’accord, il n’y a jamais eu d’affrontements directs entre l’armée et les désormais ex-rebelles.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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