La question se pose de plus en plus avec les signaux qu’on voit venir des vrais décideurs de cette organisation sous-régionale. Il semble en tout cas que les rencontres se décident moins du côté du président en exercice qu’ailleurs. Par exemple, on n’avait nul besoin de l’aval d’IBK pour trimbaler les chefs du G5 à Paris qui tirer les ficelles du mécanisme de son financement. Formalité exige, le locataire de Koulouba a certes tenu, en compagnie d’Emanuel Macron, la traditionnelle conférence de presse sur le devenir et le bien-fondé de l’organisation. Mais nul n’est besoin de verser dans les arts divinatoires pour savoir que les jours d’Ibk sont comptés à la tête du G5 et que son mandat ne sera pas renouvelé. Le seigneur de l’organisation trouve en effet que les choses traînent avec le président et semble avoir jeté son dévolu sur son voisin nigérien MohamadouIssoufou chez qui Macron a séjourné récemment au détour d’une visite aux forces Barkhane.
Le Mali a voté contre Donald Trump et alors ?
Le conflit israélo-palestinien est devenu le nouveau déterminant des tendances diplomatiques et de bipolarité du monde, près de 30 années après la fin de la guerre froide.le lièvre a été levé par le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, qui a décidé unilatéralement de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Il n’en fallait pas plus pour déclencher un réflexe de résistance dans la communauté internationale dont la plupart des composantes ont refusé le suivisme à l’aveuglette qu’espéraient les Etats-Unis. Ils l’ont d’abord manifesté par des déclarations d’hostilité à la décision de Trump avant de formaliser leur position dans le vote d’une résolution initiée sur la question par les Nations-Unies. Parmi les pays ayant voté à contre-sens, en dépit des menaces de Trump, figure le Mali qui a fièrement gardé sa constance dans la problématique israélo-palestinienne. Le risque est pourtant grand pour un pays membre du G5 bénéficiaire d’un apport américain pour 50 millions de dollars. Sans compter la forte présence l’USAID dans le secteur social malien.
La Rédaction
Le Témoin