Pour le premier président de toute l’histoire politique d’une structure en charge des élections, la CENI, l’érection d’un organe unique pour l’organisation matérielle, technique des élections attendues après la Transition, relèverait d’un gâchis dont le pays pourrait ne pas se relever de sitôt. Le temps imparti, ajoutera-t-il, est trop juste pour mettre le système en branle afin d’obtenir des résultats à même de satisfaire le grand nombre, d’où des lendemains difficilement certains. Les formations, ateliers et autres obligations des techniciens attendus pour l’animation de la super structure et tout ce qui entrerait dans la bonne préparation puis la suivie des échéances électorales. Une mauvaise approche. L’administration lorsqu’on sait que, le temps ne joue en la faveur de personne pas en tout cas des politiques qui s’échinent à le vouloir. Paraphrasant un point précis d’une des allocutions du président de la transition, notamment les luttes contre les volontés de mener des traqués, il serait mieux d’en faire table rase. Les règlements de comptes referont surface toutes choses qui n’arrangeraient en rien les volontés des maliens de refonder leur pays. Autres aspects du débat qui sincèrement a eu l’oreille des auditeurs de ladite radio, le programme de travail égrené par le PM Choguel.
IMPERIAL
L’avocat de renom aura réussi le cocktail de modestie à la prudence et la retenue lorsqu’on sait que dans notre pays, on fait très vite haro sur le baudet. IMPERIAL, Me Tapo l’invité de la soirée puisqu’il faut le souligner, a donné son point où ses points de vue en tant que technicien du droit mais aussi et surtout son expérience de la CENI qu’il a dirigé deux ans durant. Les politiques sans lesquels rien de politiquement correct n’est possible, il a dit ce sur quoi tous les Maliens conviennent. Un sans-faute que, le principal animateur de l’émission a jugé à sa juste valeur. J’ai suffisamment appris dira-t-il et les maliens avec lui. Autres aspects brosses ?
A suivre
Sory Haidara Secrétaire national du MOREMA charge des relations publiques et de la Communication
NB : Le titre et le surtitre sont de notre rédaction
Source : LE PAYS