C’est le  lundi 18 Mars  que le coup d’envoi d’une formation sur la « publication d’articles sur un site » a été donné par l’Unesco. La formation qui dure 5 jours se tient jusqu’au vendredi 23 mars 2014 à l’Agetic. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de Aly Kola Daou, chargé de programme communication et sciences humaines et sociales du bureau de l’Unesco à Bamako.

La formation concerne 14 jeunes reporters issus de l’Association des journalistes pour la paix et la Non-violence (Ajpv) et 6 autres jeunes venus des associations partenaires du projet (Mmpj, Cactic, Conjedev, Femacau). Elle devait permettre aux stagiaires de pouvoir publier un article sur un site internet.

Prenant la parole, le président de l’Ajpv, Alhassane M Maïga, dira que la formation qui s’ouvre concerne des  jeunes journalistes triés sur le volet. Elle permettra aux stagiaires de pouvoir acquérir des connaissances Tic afin de participer au débat sur la réconciliation, la paix et le développement à travers les Tic. Les journalistes animeront donc le site.

Quant à Yacouba Kéita de Cactic, il expliquera que son organisation est chargée de créer un site internet, une plateforme permettant à la jeunesse malienne, de participer massivement  à la construction de la paix, la réconciliation et le développement.

Le représentant de l’Unesco, M. Aly kola Daou a expliqué les tenants et les aboutissants du projet dont il a la gestion.  « 20 personnes ce n’est rien par rapport à l’ensemble des Maliens. Mais vous êtes là parce qu’on a cru en vous pour faire véhiculer un certain nombre de messages sur la paix », a dit d’entrée de jeu M.Daou. Avant d’ajouter : « quelques soient les mots utilisés dans vos journaux ou dans vos radios, sachez que chaque mot a son sens et que vous êtes porteurs d’un certain nombre de messages ou de valeurs pour faire véhiculer des valeurs universelles de culture de la paix… ».

Et M. Daou de poursuivre : « Nous avons conçu ce projet parce que nous avons cru à une cible qu’est la jeunesse. Ceux qui sont là sont tous des jeunes.

Profitez-en au maximum pour que cette nation puisse retrouver son calme d’antan sa sécurité d’antan. La communication doit être outillée par les réseaux sociaux par internet afin que nous puissions trouver ensemble des mots justes et que nous puissions transformer le comportement des gens violents ».  Avant de conclure : « Notre souci est d’aller à un réseau de 100 mille jeunes interactifs d’ici la fin de l’année à travers les réseaux sociaux ».

C’est après ces mots que la formation a commencé avec la présence effective des stagiaires.

Youssouf Maïga, Stagiaire

SOURCE: Le Matin