Edinson Cavani a marqué son 100e but avec le PSG.

L’attaquant uruguayen est le quatrième joueur à atteindre cette marque. Et seul Zlatan Ibrahimovic avait été plus vite que lui. C’est un chiffre plus symbolique qu’autre chose. Mais il résume bien l’impact d’Edinson Cavani depuis son arrivée au Paris Saint-Germain.
L’attaquant uruguayen a atteint ce mercredi la barre des 100 buts avec la formation parisienne face à Angers (2-0). Obligé de vivre dans l’ombre de l’immense Zlatan Ibrahimovic jusqu’à cet été, l’Uruguayen marque aussi de son empreinte l’histoire du PSG. Et cette statistique vient le rappeler.
Edinson Cavani rentre dans un cercle très fermé. Il n’est que le quatrième joueur à atteindre les 100 buts avec Paris. Avant lui, il n’y a eu que des références du club : Dominique Rocheteau (100 buts au total), Pedro Miguel Pauleta (109 buts au final) et… Zlatan Ibrahimovic (156 buts à Paris). Ça vous classe déjà un joueur dans un club. Et pour mettre encore un peu plus en exergue cette performance, le nombre de matches nécessaires pour y parvenir rappelle qu’El Matador a finalement toujours été un buteur régulier à Paris.
Cavani a eu besoin de 166 matches avec le PSG pour s’offrir son 100e but, sur un penalty transformé à la 66e minute. Comparé aux autres centenaires parisiens, il n’a pas à rougir de son rendement, loin de là. Pedro Miguel Pauleta avait, lui, marqué son 100e but lors de sa 187e rencontre avec Paris. Et Dominique Rocheteau au cours de sa 263e apparition. En fait, seul Zlatan Ibrahimovic a été plus efficace que lui avec 100 buts inscrits en 124 matches.
Mais il ne faut pas oublier que l’ancien serial-buteur de Naples, déparqué dans la capitale pour 64 millions d’euros, a le plus souvent évolué sur un côté depuis son arrivée au PSG en 2013. « Edi » n’a retrouvé l’axe de manière permanente que cet été avec le départ d’Ibra à Manchester United.
Dans un PSG ultra-dominateur sur la scène française, Edinson Cavani, régulièrement montré du doigt pour sa maladresse devant le but, a cependant toujours affiché des statistiques solides. En L1, il n’a d’ailleurs jamais terminé une saison à moins de 16 réalisations. Et depuis le coup d’envoi de ce nouvel exercice, il enfile les buts comme des perles en tant qu’avant-centre. Ses 14 buts en 13 matches de L1 et ses 5 buts en 5 rencontres de Ligue des champions démontrent qu’il est un buteur d’exception.
Vu ses performances actuelles, Cavani devrait continuer de grimper dans la hiérarchie des buteurs historiques du PSG. Au rythme qu’il affiche cette saison, Pauleta et ses 109 buts devraient vite être effacés des tablettes. Seul Ibrahimovic semble encore loin. Mais cette marque des 100 buts lui offre déjà une place de choix dans l’univers du PSG.

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FC Barcelone-Réal Madrid : Le Clasico n’a jamais été aussi bleu

Ça va parler français ce samedi au Camp Nou. Et c’est devenu une habitude. Cette saison, il y aura même du Bleu partout. Sur la pelouse, sur les bancs et aussi… en tribunes malheureusement. Mais surtout dans chaque formation. Avec Raphaël Varane, Karim Benzema et bien entendu Zinedine Zidane, le Réal Madrid possède une belle colonie française. Mais le FC Barcelone n’est pas en reste avec Lucas Digne, Samuel Umtiti et Jérémy Mathieu.
Tous ne pourront pas tenir leur place ce samedi. Mathieu, qui a rechuté cette semaine (mollet), ne sera ainsi pas disponible pour ce choc au sommet que toute la planète football attend avec une certaine impatience. D’autres ne sont pas certains d’être titulaires. Cependant, Didier Deschamps, le sélectionneur français, regardera à tous les coups cette rencontre avec une attention particulière. A un moment ou un autre, les Bleus vont forcément joué un rôle durant ce Clasico. Certains l’ont d’ailleurs déjà fait dans le passé.
Si Raphaël Varane a déjà eu le privilège d’inscrire deux buts lors de Clasicos (en 2013 lors de la Copa del Rey), Karim Benzema compte, lui, perdurer sa bonne habitude de briller face au Barça. L’ancien Lyonnais a inscrit 5 buts sur ses 7 derniers Clasicos en Liga et délivre souvent des caviars (5 toutes compétitions confondues). Côté Barça où Jordi Alba est incertain, Samuel Umtiti et Lucas Digne pourraient, eux, découvrir l’ambiance de ce duel espagnol et rêvent d’imiter Jerémy Mathieu, buteur au Camp Nou en 2015 (2-1).
Jamais autant de Français n’avaient été concernés par un Clasico. Le 29 novembre 2009, quatre Bleus (Abidal, Henry, Diarra, Benzema) avaient connu l’honneur de fouler la pelouse à l’occasion de ce match lors de la victoire du Barça contre le Réal Madrid (1-0). Pour le moment, c’est un record. Cela pourrait être égalé ce samedi. Mais la présence de Zinedine Zidane apporte une touche encore un peu plus bleue à ce choc ibérique. De son banc, Zizou espère d’ailleurs devenir le premier entraîneur du Réal Madrid à gagner deux Clasicos au Camp Nou depuis Miguel Muñoz en 1965 ! Le Clasico n’a jamais eu autant l’accent français.

Source: essor