En proie aux prédateurs fonciers depuis des années, les espaces verts sont de plus en plus réduits à Bamako. Pour préserver les rares qui restent, capitaine Mamadou Bagayoko, chef de cantonnement des eaux et forêts de la rive droite de Bamako, s’engage.
En plus de sa mission principale de protection de l’environnement, le cantonnement des eaux et forêts de la rive droite de Bamako, sous le commandement du capitaine Mamadou Bagayoko, emploie de gros moyens pour sauver des prédateurs fonciers le peu d’espaces-verts qui restent sur la rive droite de Bamako. La stratégie du capitaine Bagayoko et son équipe est de repartir les espaces verts restants entre les agents de son service pour un contrôle permanent.
De plus, avec sa chargée d’aménagement, le capitaine Aïssata Dembélé, ils font de leur mieux pour rendre ces espaces profitables à tout le monde en y plantant des arbres. “Les espaces verts sont trop convoités à Bamako, alors que sans ces espaces il n’y a pas de cadre sains de vie. Nous plantons des arbres sur ces espaces afin de les protéger contre des prédateurs fonciers”, a annoncé le capitaine Bagayoko, ajoutant qu’”en 1992 il y avait plus de 200 espaces-verts prévus dans le plan de lotissement de Bamako, mais aujourd’hui, il n’y en a pas plus de 20 dans tout Bamako”.
L’importance de l’arbre dans la vie des hommes est très prise au sérieux par M. Bagayoko. “Sans arbre, il n’y a pas de vie sur terre. Ce sont les arbres qui purifient l’air, qui soignent les hommes, qui protègent et enrichissent le sol”, a-t-il rappelé.
C’est pourquoi, depuis le lancement de la Campagne nationale de reboisement, le 25 juillet courant, le cantonnement des eaux et forêt de la rive droite s’est beaucoup investi pour davantage améliorer le cadre de vie des populations et protéger le peu d’espaces verts qui restent en rive droite par la plantation des arbres.
Cela a permis au capitaine Bagayoko et ses éléments de mettre en terre 1735 plants de différentes espèces d’arbres, couvrant ainsi 2,525 hectares avec 1305 mètres linéaires. Dans les jours à venir, le cantonnement des eaux et forêts de la rive droite compte reboiser la devanture de la prison pour femme, Bolé-Femme.
Youssouf Coulibaly
Source: L’Indicateur du renouveau