La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, a présidé, mercredi dernier, dans son département la cérémonie de signature de la préface des lignes directrices pour la gestion des cas de protection de l’enfant dans notre pays.
C’était en présence de la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Mali, Sylvie Fouet et de plusieurs acteurs de la protection de l’enfance.
Cet atelier s’inscrivait dans le cadre du renforcement du système de protection de l’enfance dans notre pays. À ce propos, la représentante de l’Unicef a expliqué que l’accompagnement des enfants, par extension leurs familles, victimes ou à risque de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence est un travail complexe et nécessite l’implication de plusieurs acteurs avec des rôles et responsabilités différents.
Elle ajoutera que dans l’intérêt supérieur de ces enfants, cet accompagnement requiert le suivi des principes protocoles à travers des services directs ou de référencement.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a rappelé le contexte de crises sécuritaire et sanitaire de la Covid-19 qui a exacerbé les vulnérabilités existantes et occasionné d’autres problématiques de protection de l’enfant.
Pour elle, au regard de «l’association des enfants aux groupes armés, leur exposition aux explosifs de guerre, la séparation des enfants de leurs familles, il était nécessaire de développer des réponses adaptées et multisectorielles basées sur les principes et approches qui orientent le système et les pratiques, en matière de protection des enfants».
Pour la ministre Samaké, l’harmonisation des outils du système national de gestion de cas de protection de l’enfant est le fruit d’un long processus participatif et dynamique des acteurs travaillant dans le domaine de la promotion et de la protection de l’enfant dans notre pays. Le respect et l’application des normes présentées dans la préface des lignes directrices pour la gestion des cas de protection de l’enfant au Mali, a-t-elle poursuivi, incombent aux acteurs de la protection de l’enfance.
Selon la ministre en charge de la Promotion de la Femme, l’objectif étant la prévention et la réponse aux cas et risques de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence des enfants.
Elle a exhorté structures publiques, privées et autres organisations intervenant dans la gestion des cas de protection de l’enfant dans notre pays ainsi que l’ensemble des acteurs de la protection de l’enfance à s’approprier ces précieux outils de référence nationale. Cela afin de préserver les enfants des situations de souffrance et de détresse.
Baya TRAORÉ
Source : L’ESSOR