L’annonce du test positif d’un ancien Premier ministre, Moussa Mara, devenu député, interpelle. Plusieurs leaders ont été touchés en l’espace d’une semaine avec des décès. Peut-on dire que l’organisation des élections a facilité la propagation du virus maudit ?
Ces derniers jours, les sceptiques au coronavirus sont servis. Des acteurs politiques, non des moindres touchés par le COVID-19 s’expriment de plus en plus. Le dernier en date est l’ancien Premier ministre, président du Parti YÈLÈME, Moussa Mara, qui vient d’être fraîchement élu par la Commune IV.
Sa vidéo y afférant tombe au lendemain du décès de l’honorable Belco Bah de Niono. Bien avant c’était l’ancien ministre, Ibrahim dit Iba N’Diaye et le parlementaire réélu de la Commune II, le fameux Hadi Niangadou qui annonçaient être positifs au COVID-19.
Si les Maliens s’offusquaient quand ce dernier déclarait sa situation sanitaire, les attitudes risquent de changer. Tout d’abord parce qu’une indiscipline à l’endroit des mesures- barrières avait pris forme. Mais aussi, la superstition poussait d’autres à ne pas prendre en compte la gravité des choses.
Voir des leaders de pareille dimension atteints et le dire, cela ne pourra qu’aider à aller dans le bon sens. Néanmoins, c’est bien dans la foulée du second tour que les cas se sont enchaînés dans le marigot politique. Le temps aurait-il donné raison à Me Mountaga Tall ? L’ancien ministre de la Communication avait attaqué la convocation du corps électoral. Mettant en avant (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 24 AVRIL 2020
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON