Le casino est un lieu proposant de jeux d’argent, généralement de hasard auquel la tentation est quasi inévitable par l’homme tant qu’il en a une occasion, qu’il soit avide ou pas. En Europe, les casinos ont également l’obligation légale d’exercer des activités d’animation et de restauration. Leur accès est réglementé, même si les dispositions de contrôle d’identité varient d’un pays à un autre.
Par exemple en France, l’accès aux salles de jeux est interdit aux mineurs et aux interdits de jeu. La présentation d’une pièce d’identité est obligatoire. Aux Etats Unis, l’accès aux salles de jeu n’est pas surveillé, mais par contre, il faut être majeur pour accompagner un joueur à table…
Ces derniers temps, il n’est pas rare de constater une forte présence de petits Casino au bout des rues bamakoises destinés aux enfants mineurs. Ces mini- casino ambulants prolifèrent dans notre capitale, sans aucun contrôle de la part des autorités.
Pour ce qui concerne les gérants, ils ignorent ou s’enfichent complètement des conséquences que peuvent avoir ces jeux de hasard sur les petits enfants qui vivent de leurs parents et ne peuvent même pas gagner de leurs propres efforts, 5Fcfa.
Ainsi, les enfants sont obligés d’économiser 100 ou 200Fcfa, souvent mal acquis, dans l’espoir de gagner beaucoup plus en jouant au casino. Du coup, l’enfant est inféré dans l’avidité et le jour où il n’aura pas d’argent pour aller jouer au casino il sera obligé de voler ou de passer par des voies non commodes.
Par ailleurs, ces casinos chinois ambulants, bien qu’ils soient pourvoyeurs d’emplois pour certains jeunes qui n’ont pas d’autres choix, ni possibilités pour subvenir à leurs besoins, peut contribuer à l’émergence de la délinquance dans notre pays.
Ces derniers temps, aux dires de certaines personnes, l’autorité policière est en train d’instaurer sa responsabilité afin d’interdire l’exposition de ces jeux de hasard comme des cacahouètes partout dans nos quartiers. C’est est une bonne initiative prometteuse qui doit être accompagnée par toutes et tous pour éviter l’aggravation du banditisme à Bamako.
KANTAO Drissa