La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le représentant du Président de la Maison de la presse, Mahamadou Talata MIAGA ; en présence de plusieurs responsables de ladite Coalition notamment, la vice-présidente, Mme KONDO Alima COULIBALY ; le directeur exécutif, Ibrahim FAMANTA ; le secrétaire général, Aly KEITA ; le représentant du partenaire ‘’Save the Children’’, Fousseyni TRAORE ; ainsi que des participants.
Au total, ce sont 30 journalistes venus de différents organes (presse écrite, Radios, télévisions et presse en ligne) qui participent à la formation.
L’objectif visait, selon les initiateurs, à renforcer les capacités des Hommes de média, sur la promotion et la défense des droits des enfants mais aussi de parvenir à élaborer la politique de protection des enfants en rapport avec les droits de l’enfant.
Dans son intervention, la vice-présidente de la COMADE, Mme KONDO Alima COULIBALY a fait savoir que sa coalition est une Organisation de promotion et de défenseur des droits de l’enfant qui avait été créée depuis 1994. Elle a révélé que la COMADE est composée aujourd’hui de 106 associations/ONG nationales et internationales. Selon la vice-présidente, l’un des objectifs de la COMADE, c’est de faire le plaidoyer sur la protection de l’enfant.
Toutefois, Mme KONDO Alima COULIBALY a soutenu que les journalistes sont les éléments clés de la promotion des droits de l’enfant.
D’ailleurs, elle a invité les participants à faire la restitution de cette formation dans leur organe, à travers des productions d’articles de presse ; d’émissions Radio et de télévision.
Enfin, Mme KONDO Alima COULIBALY a déclaré que les prochaines étapes de la formation seraient dans les régions de Ségou, Sikasso et Fana (Dioïla).
De son côté, le représentant de la Maison de la presse, Mahamadou Talata MAÏGA a expliqué que l’enfant, c’est celui-là qui illumine la vie de tout le monde. «C’est l’enfant qui pourrait faire sortir les parents sous la pluie, tout simplement, parce qu’ils voudraient son bonheur», a-t-il déclaré.
Dans son propos, Mahamadou Talata MAÏGA a indiqué que chacun, en tant que parent, a une perfection de commandement pour aider cet enfant à grandir dans un environnement sain où il ne manquera de rien.
Toutefois, il a montré que de bonne foi, les parents faisaient certainement beaucoup de choses qui pourraient nuire véritablement à une certaine jouissance de ses droits.
Enfin, Mahamadou Talata MAIGA a souligné que la Maison de la presse est fortement engagée dans tout ce qui concerne le genre. Ce qui fait qu’elle a un filet de programmes qui vise à orienter le journalisme vers certaines sensibilités, a-t-il conclu.
Cependant, selon la Charte africaine des droits de l’enfant, l’enfant est défini comme tout être humain âgé de moins de 18 ans. Concernant sa protection de l’enfant, on fait référence à la prévention et à la lutte contre la violence, exploitation et les mauvais traitements infligés aux enfants.
En réalité, tout travail qui dépasse la capacité de l’enfant est une violence en son écart. Aussi, il est formellement interdit d’empêcher l’enfant de bénéficier de ses droits à l’éducation, à la santé ; etc.
A signaler que la politique de protection de l’enfant ; la Charte des professionnels de media sur les droits de l’enfant ; les Cadres juridiques (internationaux et sous régionaux et nationaux) et Institutionnels de la protection des enfants ont été exposés aux participants par des experts en la matière avant de procéder aux travaux de groupe.
Par SABA BALLO